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Percées diplomatiques et développement tous azimuts
Hausse des cours mondiaux du pétrole et des produits alimentaires De sombres perspectives pour l'économie marocaineHassan Bentaleb
Lundi 13 Août 2012
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Mauvaise nouvelle pour l'économie marocaine. Les prix du pétrole devraient rester élevés dans les mois à venir malgré une réduction de la demande mondiale, notamment celle des Etats-Unis et de la Chine, les deux principaux consommateurs à l'échelle internationale. Les tensions géopolitiques sont susceptibles de maintenir les cours de l'or noir à des niveaux élevés, a indiqué un communiqué de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), vendredi dernier. Des perspectives qui risquent d'impacter davantage l'économie marocaine qui fait face à l'aggravation du déficit commercial qui s'est creusé de 6,6 milliards de dirhams (MMDH), soit 7,1%, en raison de l'appréciation de la valeur des importations en énergie et d'une baisse des réserves en devises qui ont décru de 30 milliards de dirhams en comparaison avec leur niveau à fin 2011, pour ne représenter désormais que quatre mois d'importation. Selon l'AIE, les tensions à caractère géopolitique devraient continuer à alimenter la hausse des cours et la question iranienne va vraisemblablement continuer à peser lourdement sur le marché au cours du second semestre 2012. Les expert de l'AIE estiment, en outre, qu'il y a un risque que les progrès accomplis pour remettre en l'état l'appareil productif en Libye, en Irak et au Nigeria soient remis en cause par une détérioration de la situation politique et sociale dans ces pays. A noter que les cours du Brent de la mer du Nord sont remontés depuis juin à plus de 110 dollars à la faveur des tensions avec l'Iran et des espoirs des investisseurs de voir les grandes banques centrales intervenir pour soutenir l'activité économique. Selon les nouvelles prévisions de l'AIE, la demande totale de brut dans le monde serait de 89,6 millions de barils par jour en 2012 et 90,5 millions en 2013, la hausse de la demande étant principalement portée par les pays émergents. De son côté, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait maintenu ses prévisions de croissance mondiale de la demande de pétrole, mais elle avait prévenu qu'un ralentissement n'était pas à exclure en raison des incertitudes et des remous qui menacent l'économie mondiale. Selon le cartel pétrolier, le potentiel de risque baissier a une probabilité supérieure, au sein des prévisions, que celui d'une accélération. En conséquence, ce tableau sombre pourrait réduire les prévisions sur la hausse de la demande mondiale de pétrole de 20 % l'an prochain. Et comme un malheur ne vient jamais seul, l'économie marocaine doit faire face à un autre défi, à savoir la hausse des cours mondiaux des produits alimentaires qui ont grimpé de 6% en juillet par rapport à juin, après trois mois consécutifs de baisse, du fait notamment d'une flambée des prix des céréales et du sucre. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'indice des prix des aliments s'est établi en moyenne à 213 points, en hausse de 12 points par rapport à juin, mais il reste loin de son record de 238 points atteint en février 2011, indique la FAO dans un communiqué. Ainsi, l'indice FAO du prix des céréales a atteint en moyenne 260 points, gagnant ainsi 38 points par rapport au mois de juin. Il est à 14 points de son record absolu de 274 points, atteint en avril 2008, poursuit l'Organisation. Les cours du blé se sont également renchéris de 19%, sur fond de perspectives de production moins bonnes que prévues en Russie, alors que la demande de blé destinée à l'élevage devrait être soutenue en raison de réserves limitées en maïs. De leur côté, les prix du sucre se sont renchéris en juillet en raison d'aléas climatiques au Brésil, le principal exportateur mondial, ainsi qu'en Inde et en Australie. Lu 1136 fois
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