Grippe porcine : La situation au Maroc ne suscite pas d’inquiétude

La situation épidémiologique de la Grippe A/H1N1 au Maroc, en comparaison avec celle qui prévaut actuellement aux niveaux international et arabe, "ne suscite pas d'inquiétude", a affirmé la ministre de la Santé, Mme Yasmina Baddou.
Présentant devant le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat, un exposé sur l'évolution de la grippe A/H1N1 et le plan de lutte mis en place au Maroc, Mme Baddou a souligné qu'à l'instar des mesures prises par les pays développés, tous les vaccins et traitements nécessaires seront disponibles au Maroc pour faire face à ce virus lors la prochaine étape de son évolution qui coïncide avec les saisons d'automne et d'hiver, a indiqué le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri, lors d'un point de presse à l'issue de ce conseil.
Les stratégies sectorielles, nationale et locale, mises en place à cet égard, portent sur le renforcement des mécanismes de contrôle et de veille au niveau des différents services médicaux pour contenir le virus et limiter sa propagation à l'aide de tous les moyens disponibles au plan international, a ajouté la ministre. Elle a, en outre, rappelé que le Maroc a alloué une enveloppe spéciale à la mise en oeuvre des plans local et régional de prise en charge des malades, relevant qu'une cellule d'experts a été mise en place pour déterminer le degré de gravité de la contamination et le nombre de malades devant bénéficier des traitements et des vaccins.
Plusieurs réunions se tiendront, cette semaine, pour faire le point de ces approches et communiquer davantage avec l'opinion publique, a indiqué Mme Baddou. Intervenant à ce même propos, le ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine, a souligné que le pic de l'évolution du virus pourrait coïncider avec la rentrée scolaire, ce qui, a-t-il affirmé, requiert une plus grande coordination avec le ministère de la Santé.
Pour sa part, le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani, a fait savoir que son département accorde un intérêt particulier à la politique préventive en cas de pandémie, qui pourrait avoir un lourd impact sur le marché de l'emploi, soulignant qu'une cellule centrale de suivi a été mise en place à cet effet.