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Cette catégorie, entre 10.000 et 12.000 personnes, qui souffre énormément de ses conditions matérielles demande à ce que le département de tutelle sorte de son mutisme et prenne au sérieux leur cahier revendicatif.
Les adjoints techniques et administratifs qui ont une infinité de tâches à exécuter, à commencer par l’entretien des classes, des espaces verts, le gardiennage, la distribution du courrier administratif, entre autres, demandent que leur statut soit réexaminé et que leurs conditions matérielles soient améliorées à même de leur permettre de vivre dans la dignité. Ils appellent également à être promus à l’échelle 8, sachant qu’ils sont tous classés à l’échelle 6. Dans ce cadre, ils appellent à ce que les portes de la promotion, au-delà de l’échelle 8, leur soient ouvertes et que le système des indemnités soit revu à la hausse.
Les adjoints techniques et administratifs n’en peuvent plus. Ils exigent que leurs missions et horaires de travail soient bien déterminés et précis.
En dépit de l’existence d’une note ministérielle (n°155) du temps de Habib El Malki définissant les missions et les horaires de travail, la situation n’a pas changé et cette catégorie du personnel de l’enseignement continue d’endurer le calvaire.
Dans son communiqué, la commission nationale insiste sur la nécessité de régulariser la situation des agents titulaires de certificats techniques ou scolaires et appelle à l’annulation de l’examen oral. Pour s’adapter mieux aux missions qui leur sont conférées, les adjoints techniques appellent, en dernier lieu, à ce que le décret concernant ces examens soit révisé et que des programmes de formation continue soient initiés dans ce sens.