-
Deuxième visite de l’Académie "Soccer Lionceaux" de Montréal au Maroc
-
Le Maroc, une superpuissance émergente du football mondial
-
Le WAC force le nul à Zemamra
-
Karting : Le Maroc deuxième de la MENA Nations Cup au Qatar
-
Franc succès de la quatrième édition des jeux nationaux des Appelés du 39ème Contingent du Service Militaire
Samedi, par un bel après-midi, à Khémisset, le MAS se produisait chez l’IZK local. D’assez belles actions de part et d’autre, avant que les visiteurs ne concrétisent sur une belle action. L’arbitre, Dhik de son nom, ne pouvait pas ne pas valider un but aussi limpide. Il le fera aussi, le plus logiquement du monde, pour celui marqué par les locaux quelques minutes plus tard.
Jusque-là, on était dans les règles de l’art. Et le plus normalement du monde, les deux équipes cherchaient, chacune de son côté, à aller au-delà du point du match nul. Ce ne devait apparemment pas être du goût de l’arbitre, surtout à l’égard d’un MAS qui s’était montré «trop» entreprenant. Au cours du jeu, alors que le match tirait à sa fin, un duel aérien des plus banals, entre un défenseur fassi et un attaquant zemmouri, celui-ci touche le ballon de la main et se voit offrir, à la stupéfaction générale, lui le premier, un penalty. Hallucinant !
Lors de la troisième journée, le même MAS s’était vu refuser un penalty aussi gros qu’une montagne. La bourde était, cette fois, l’œuvre du pourtant international, Tahir.
Le professionnalisme serait pour bientôt, oserait-on croire. Le MAS, pour sa part, y a tellement cru que mené par un nouveau président, Marwane Bennani, en l’occurrence qui n’a pas lésiné sur les moyens, y a tellement cru lui aussi qu’il s’est assuré une bonne préparation d’avant saison. Même l’épisode Fakher ne l’a pas découragé. Et c’est avec un Abdelhadi Sektioui, enfant du cru, connu pour sa compétence et son sens du professionnalisme qu’il a décidé d’entamer sa relance. La qualité du jeu a vite fait de séduire. Le résultat devait logiquement suivre. Mais c’était sans faire avec le triste arbitraire de quelques arbitres.
Arrêtons l’hémorragie, sinon on risque de faire dégoûter à jamais des dirigeants comme Bennani ou des entraîneurs comme Sektioui qui n’avait accepté de reprendre du service que sur insistance de tout Fès et il l’a fait dans l’espoir de voir notre football ressembler à autre chose que ce que l’on fait subir au MAS.