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L’ancien Premier ministre, l’une des cinq personnes inculpées dans cette affaire, était soupçonné d’avoir participé en 2004 à une manipulation pour discréditer Nicolas Sarkozy, alors ministre et son rival à droite dans la course à la présidentielle de 2007.
Des listings bancaires provenant de la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream avaient été falsifiés et transmis à la justice pour faire croire que certaines personnalités, dont Nicolas Sarkozy, détenaient des comptes occultes et avaient perçu des pots-de-vin dans une vente d’armements.
L’avocat du président français, Me Thierry Herzog, a prêté à M. de Villepin le rôle d’instigateur de cette machination. Le parquet ne l’avait quant à lui estimé coupable que d’avoir fermé les yeux alors qu’il savait que les listings étaient faux et avait requis contre l’ancien Premier ministre 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende.
Mais le procès n’a pas permis de faire émerger une indiscutable vérité dans ce nébuleux dossier.
La décision de relaxe relance les ambitions politiques nationales de Dominique de Villepin.