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Il y a un an, certains Cassandre du Vieux-Continent émettaient des doutes sur la capacité du Barça à continuer à régner sans partage, à enchaîner les saisons quasi parfaites et à affoler toutes les statistiques du ballon rond.
Leur principal argument consistait à dire que si José Mourinho était parvenu en 2010 avec l'Inter Milan à remporter la Ligue des champions en éliminant les Catalans, son arrivée dans le championnat espagnol à la tête du Real Madrid sonnerait le glas des ambitions blaugrana.
Mais la bande de Pep Guardiola, piquée dans son orgueil, a vécu une année exceptionnelle avec pas moins de cinq titres à la clé: championnat espagnol, Ligue des champions, Supercoupe d'Espagne, Supercoupe d'Europe et Mondial des clubs.
Icône de cette équipe, Lionel Messi fait encore partie cette année des trois nominés pour le Ballon d'or, la plus prestigieuse des distinctions individuelles dans le football, aux côtés de Xavi, comme en 2010, et de Cristiano Ronaldo.
Fort d'un total faramineux de 55 buts marqués en 2011, de ses titres de meilleur passeur de la Liga (18 passes) et de meilleur buteur de la Ligue des champions (12 buts) la saison dernière, l'Argentin est en course le 9 janvier pour un troisième trophée d'affilée, exploit accompli par le seul Michel Platini de 1983 à 1985.
Russie, Qatar et Chine aux avant-postes
Au-delà de la domination sans conteste du Barça en Europe, l'année 2011 a été marquée par l'apparition de nouvelles destinations exotiques, qui étaient jusqu'ici réservées à des joueurs de seconde zone.
Le choix sportif le plus étonnant restera sans doute celui de Samuel Eto'o lors du mercato estival: un contrat de trois ans avec le club du FK Anji Makhatchkala, qui évolue dans le championnat russe. Avec ce transfert au Daguestan, évalué à près de 27 millions d'euros, l'ancien pensionnaire du Barça et de l'Inter Milan est devenu le footballeur le mieux payé du monde avec 20,5 millions d'euros net par an.
Le Français Nicolas Anelka a lui aussi joué les pionniers de luxe en quittant Chelsea pour rejoindre le club chinois de Shanghai Shenhua, avec un salaire à la clé d'environ de 226.000 euros par semaine, soit près du double de ce qu'il percevait chez les Blues.
Avec ce coup retentissant sur le marché des transferts, le club chinois, propriété d'un magnat de l'internet, a affiché les ambitions sportives de la deuxième puissance économique mondiale.
Le Qatar a poursuivi de son côté son offensive sur le football mondial, notamment en Europe. Surfant sur l'attribution de la Coupe du monde 2022, l'émirat a pris possession cet été de 70% du capital du Paris Saint-Germain et placé sur le devant de la scène espagnole le club de Malaga.
Le club andalou est devenu le plus dispendieux d'Espagne, devant le Real Madrid et le FC Barcelone, avec près de 60 millions d'euros investis sur le marché des transferts. A Paris, les nouveaux actionnaires qataris ont fait mieux avec plus de 80 millions d'euros dépensés en un seul été.
La FIFA dans la tourmente
Mais derrière ces chiffres vertigineux et cette ouverture du football à de nouveaux horizons, la gouvernance du sport le plus populaire du monde a vécu une année sombre.
En juin, le président sortant de la Fifa, Sepp Blatter, a été réélu pour un quatrième mandat au terme d'une campagne entachée de rivalités violentes et de rumeurs de corruption, notamment sur l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. A l'issue de mois d'agitation, le président de la Confédération asiatique, Mohamed bin Hammam, qui souhaitait se présenter contre Sepp Blatter, a été banni à vie de toute activité liée au football, à la suite d'une affaire d'achat de voix dans l'élection présidentielle de l'instance.
Les turbulences vécues à Zurich, siège de la Fédération sportive la plus riche du monde, n'ont pas été ressenties sur les terrains voisins, où la campagne des éliminatoires pour l'Euro 2012 n'a réservé aucune surprise.
Toutes les grandes nations seront présentes en juin en Pologne et en Ukraine pour la fête du football du Vieux-Continent. La France, la Russie et la Grèce ont évité les barrages lors la dernière journée, tandis que le Portugal, deuxième de son groupe, a été contraint de passer par cette session de rattrapage face à la Bosnie.