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On aura donc trois poules : le Nord avec 16 équipes, l’Oriental avec le même nombre et le Sud avec seulement 15 clubs. On reverra également à la baisse le nombre de groupes de seconde division des amateurs qu’on ramènera à 6 poules au lieu de huit avec 14 clubs chacune.
La fédé avait pris la décision de dissoudre le Groupement national de football dit d’élite et la mise en place d’une stratégie pour le développement de la Fédération Royale marocaine de football. Et la mise en place de changements relatifs à l'organisation de cette instance, à la réforme du football d'élite, à la révision des statuts de la Fédération et de ses règlements généraux.
Mais le plus important reste l’émancipation de cette catégorie pour la rendre plus organisée, plus productive et plus attractive. Le nerf du football c’est avant tout de l’argent. Et l’argent c’est les médias et le sponsoring. Or ces deux éléments sont quasiment absents dans la catégorie des amateurs. Il est certain que le foot amateur de chez nous souffre de plusieurs maux: infrastructure défaillante, manque de ressources financières, absence d'encadrement technique et administratif. Bref, le foot amateur survit avec une crise plurielle alors qu'on ose encore parler de mise à niveau de la balle ronde du côté de la fédé. Mais ce qui est frappant dans cette crise des amateurs, c'est la marginalisation presque systématique des médias nationaux du championnat des amateurs et en particulier ceux de la télévision. Si l'on excepte le petit effort fourni par la radio nationale qui propose à ses auditeurs à la fin de chaque week-end les résultats de la journée et les quelques couvertures brèves et timides de certains journaux spécialisés, le GNFA reste sous-médiatisé.
Et c'est l'une des principales causes de la méconnaissance de ses difficultés. Cependant, pour cette catégorie, les saisons se succèdent et se ressemblent et à chaque début de concours, on a l’impression de se répéter en parlant du GNFA. Pour les mêmes difficultés, on ressasse les mêmes discours creux qui aboutissent chaque saison aux mêmes échecs et aux mêmes illusions et déboires. A vrai dire, ce qui fait défaut à cette catégorie c’est un réel plan de décollage. Une véritable mise à niveau sans détours ni manigances. A commencer par pallier à une infrastructure défaillante où la plupart des équipes évoluent sur de la terre battue. L’investissement de l’Etat dans ce secteur s’avère nécessaire.
Il faut aussi donner un coup de fouet à la formation des techniciens dans cette catégorie et l’encouragement à la création des catégories de jeunes. Mais le plus important reste l’instauration d’un statut de dirigeant qui briserait les carcans d’une mentalité corrompue et extirperait la mauvaise herbe qui sévit chez les amateurs.