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Cette Conférence, qui a réuni 38 chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique avec le Président français Nicolas Sarkozy, a été marquée par le message adressé par SM le Roi Mohammed VI au Sommet.
Le Souverain a affirmé que le Maroc place le Continent “au cœur de son action extérieure” et plaide pour un “approfondissement de la coopération triangulaire (...) pour la réalisation de projets concrets au bénéfice de populations africaines”.
SM le Roi a également souligné que “le développement en Afrique passe, impérativement, par la consolidation de la paix, de la stabilité et de la sécurité régionales”, mettant en exergue le modèle de partenariat existant entre la France et les pays africains “pour la défense des valeurs de paix et la promotion des intérêts communs”.
Placé sous la coprésidence française et égyptienne, le 25ème Sommet Afrique-France a été dominé par les questions de la représentation du Contient dans les hautes instances internationales, du maintien de la paix et de la sécurité régionales et de la coordination des positions sur le climat. L’accent a été mis sur la nécessité d’accorder à l’Afrique “toute la place qui lui revient” dans la gouvernance mondiale, comme l’a affirmé le président Sarkozy dans son discours inaugural, déplorant que le continent ne compte aucun membre permanent au Conseil de sécurité de l’Onu.
Le Sommet a été aussi l’occasion pour la France de rénover ses liens avec l’Afrique. A cet égard, M. Sarkozy a plaidé pour une “relation décomplexée (...), une relation partenariale où il n’y a pas d’un côté des grands pays, de l’autre des petits, mais des partenaires qui ont des intérêts à défendre, des points de vue à faire valoir, sur la base d’une relation d’égalité”.
Ce Sommet, le premier de Nicolas Sarkozy depuis son arrivée au pouvoir en 2007, a été marqué par une ouverture au monde des affaires.
Parallèlement au volet étatique, des ateliers, présidés par des ministres français, réunissaient plusieurs ministres africains, dont Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, et Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies, ainsi que près de 300 chefs d’entreprise français et africains, autour des thématiques du “financement des entreprises”, de la “responsabilité sociale et environnementale”, de la “formation professionnelle” et de “l’environnement des affaires”.
De même, un forum des affaires a réuni, mardi, la présidente de l’organisation patronale française, Laurence Parisot, avec les chefs de 30 organisations patronales africaines, dont le président de la CGEM, Mohamed Hourani, en vue d’élaborer des idées pour la présidence française du G20.
Les conclusions de ces rencontres économiques ont été présentées par Mme Parisot et Donald Kaberuka, président de la Banque Africaine du Développement, aux Chefs d’Etat à l’occasion de la séance de clôture du Sommet.