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De son côté, Mustapha Amouze, membre du comité médias auprès de ladite Coordination, nous a déclaré que rien ne semble augurer d’une solution prochaine de leur cas vu les signes négatifs émis par le département de tutelle. « Les mauvais signes se succèdent depuis avril dernier. En fait, il y a eu désengagement de Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des promesses qu’il a faites le 13 avril dernier, l’absence des résultats de l’enquête concernant le décès de Abdellah El Hjili, père de Houda El Hjili, enseignante recrutée par contrat par l'Académie régionale d'éducation et de formation de Safi, qui est décédé dans la soirée du lundi 27 à Rabat après avoir été blessé lors d’un sit-in. Il y a également le fait que plusieurs enseignants contractuels et membres de la Coordination ont été convoqués par les services de la police nationale au motif d’incitation à la violence », nous a-t-il révélé. Et d’ajouter : « Et cerise sur le gâteau, la promotion des enseignants contractuels de 2019 n’a pas encore touché sa bourse d’études alors qu’il s’agit de sommes dérisoires ne dépassant pas les 1.400 DH per capita. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, les membres de cette même promotion ne savent même pas où ils ont été affectés alors que la rentrée scolaire débutera le 5 de ce mois-ci ».
Les enseignants contractuels sont également obligés de subir des prélèvements sur salaire allant de 700 DH à 1.400. « Ces prélèvements pour grèves observées depuis le mois du mars. Nous avons attendu à ce qu’elles cessent après la trêve d’avril et après l’effort immense déployé par les enseignants contractuels dans la réussite de l’année scolaire qui a enregistré un taux de réussite inédit. Mais, malheureusement, le ministère de tutelle a préféré le langage de la force », nous a confié Mustapha Amouze. Et d’affirmer : «La marche de lundi dernier a été une sorte de message à l’adresse du ministère afin qu’il trouve une issue à cette crise avant d’aller droit dans le mur. Le dernier discours Royal a été clair sur la nécessité de renouvellement des élites et ce renouvellement passe d’abord par l’école qui constitue un pilier important dans les sociétés modernes.
De son côté, le ministère de tutelle n’a eu de cesse de rappeler que le système de recrutement par contrat contre lequel ces enseignants ont lutté a été définitivement abandonné après l’approbation par les conseils d’administration des AREF, réunis en session extraordinaire, des amendements introduits aux statuts des cadres de ces académies, et l’abrogation de toutes les dispositions qui renvoient à la contractualisation et l’introduction de toutes les garanties nécessaires à la stabilité professionnelle et la sécurité d’emploi pour ces cadres, notamment celles relatives à la titularisation, tout en conservant l’ancienneté acquise à l’académie, le droit à la promotion dans l’échelle et l’échelon tout au long de leur carrière et la retraite suite à une maladie grave, en garantissant aux cadres des AREF les mêmes droits assurés pour le reste des fonctionnaires de l’Etat.