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Aujourd’hui, c’est l’heure des comptes ! Il ne faut pas avoir peur de le dire. Sur quoi, Eric Gerets se basait-il pour se montrer tellement sûr de lui, et de la victoire de l’équipe nationale? Comptait-il sur la valeur intrinsèque des éléments dont il disposait ou sous-estimait-il les équipes africaines qu’il allait affronter?
Dans les deux cas, il s’agit d’un manque de jugement flagrant d’un technicien dont on nous a tellement vanté les qualités et payé à prix d’or. Il devait se montrer humble ! Il n’avait pas à faire une opération de marketing sur le dos de millions de Marocains pour enfin les décevoir !
Pour tout dire, il n’a pas le droit de mener en bateau tous ceux qui ont cru en ses belles paroles. Il n’est pas le seul à payer si jamais, il devait le faire. Tout le staff de la Fédération de foot-ball est redevable d’une explication aux millions de Marocains sur le cas d’Eric Gerets dont les émoluments faramineux sont du domaine du secret d’Etat. Peut-on imaginer que lorsque les représentants du peuple de l’ancienne législature ont osé poser la question ont été tout simplement envoyés sur les roses par l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports qui leur a dit d’une manière effrontée : circulez il n’y a rien à voir !
Avec l’échec cuisant du Onze national, tout doit être mis à plat ! Plus de «secret d’Etat» ! Chacun doit être mis devant ses responsabilités: staff administratif, technique et joueurs.
En effet, les joueurs ne sont pas exempts de la déroute en Coupe d’Afrique. Certains éléments ont donné l’impression qu’ils se promenaient sur l’aire du jeu plutôt que de livrer un match important. Ils évoluaient avec parcimonie de peur d’être blessés. On les comprend ! C’est souvent ainsi avec les joueurs marocains de la diaspora.
Au lendemain de la défaite devant le Gabon, les Marocains se sont réveillés groggy, et d’aucuns se demandent quel coup ils ont reçu sur la tête tellement ils étaient préparés à vivre la chevauchée de leur équipe nationale lors des compétitions de la Coupe d’Afrique et revenir triomphants avec le précieux trophée tant convoité !
Maintenant que les jeux sont faits, allons-nous assister au grand déballage du foot-ball national? Il est plus que temps ! Chaque fois, on trouve l’excuse pour éloigner l’occasion de le faire. Le football national a besoin, lui aussi, de son Printemps !
Ce sont 35 millions d’indignés qui réclament aujourd’hui toute la lumière sur les tenants et les aboutissants de ce sport considéré comme le sport-locomotive, et qui a permis à nombres d’opportunistes de se faire une place au soleil.