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“La proposition d’autonomie présentée par le Maroc permettra aux Sahraouis de bénéficier de droits spécifiques dans le cadre de la Souveraineté marocaine et de faire partie du Maghreb Arabe comme ils l’étaient historiquement”, a relevé M.Gonzalez lors d’une rencontre-débat dans le cadre d’un cycle de conférences sur le thème “A la frontière : Dialogues d’un monde qui change” organisée par Caixa Forum.
L’ancien président du gouvernement espagnol a mis en exergue “le grand profit” que les Sahraouis vont tirer de la large autonomie proposée par le Maroc. M. Gonzalez s’est, par ailleurs, interrogé sur le rôle joué par l’Etat algérien dans le conflit autour du Sahara qui dure depuis plus de 35 ans.
“Pourquoi l’Algérie intervient-elle dans ce conflit ? Personne ne le sait”, s’est-il demandé.
L’ancien chef de l’exécutif espagnol a, d’autre part, relevé l’anachronisme de la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie.
“Il est étrange que les seules frontières encore fermées entre deux pays limitrophes soient celles entre l’Algérie et le Maroc”, a-t-il noté, ajoutant que même en ce qui concerne les frontières entre les deux Corées, des passages existent permettant le transit des personnes.
Il a souligné, à cet égard, le rôle que doit assumer l’UMA pour trouver une solution à cette situation qui hypothèque et entrave le processus de développement de la région du Maghreb.
M. Gonzalez, l’un des dirigeants les plus influents du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) actuellement au pouvoir en Espagne, a aussi affirmé que l’unique pays du monde arabe qui bénéficie de larges espaces de liberté est “sans aucun doute le Maroc y compris dans le Sahara”.
Réagissant aux remarques concernant de prétendues spoliations de ressources naturelles au Sahara menée par des entreprises internationales, l’ancien président du gouvernement espagnol a réfuté catégoriquement de telles allégations. Il n’y a aucune spoliation des ressources naturelles du Sahara, a-t-il affirmé.