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L’affaire qui découle du malaise global de l’ovalie avait connu son paroxysme au mois de novembre dernier, quand l’équipe nationale de rugby, championne d’Afrique en titre, n’avait pas pu se rendre au Kenya, à la Coupe d’Afrique de rugby pour défendre son titre à cause de problèmes organisationnels plus que douteux et plus particulièrement celui du transport. Le président de la FRMR en avait imputé la responsabilité à une agence de voyages « voyou » sans pour autant la poursuivre devant les tribunaux. La suite, Belkhayat du haut de son maroquin, profitait et/ou forçait à la démission Saïd Bouhajeb de la présidence de la Fédération Royale marocaine de rugby, pour mettre en place un équipe dirigeante que devait présider Saïd Igza.
Tout le flou de l’affaire réside dans la «démission» justement du président de la FRMF Saïd Bouhajeb. Après une assemblée générale ordinaire (19/11/2011) largement boycottée par des membres fédéraux, Saïd Bouhajeb annonce sa démission ajoutant ainsi du sien au marasme ambiant. Mais pour qu’elle soit effective, la décision devait être entérinée lors d’une seconde assemblée, extraordinaire (21 jours de délai) celle-là, quorum ou pas. Dans son désir fou de se faire éconduire volontairement, il la provoque légalement en date du 10 décembre 2011. La vacance aurait pu se faire naturellement et réglementairement sans que personne n’ait eu à en redire si ce n’était l’intervention de Belkhayat le 24 du mois de novembre de ladite année, pour mettre en place d’un légal même si titubant, un comité provisoire de cinq personnes pour gérer la FRMR. Pire, le communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports justifiant la décision ministérielle est on ne peut plus clair : «Considérant : -la démission du Président de la Fédération, -l’impossibilité de tenir une Assemblée générale Ordinaire, -les incohérences latentes depuis plusieurs mois au sein de cette fédération, -le potentiel sportif important dont dispose notre pays dans cette discipline. Il est créé auprès du Ministre de la Jeunesse et des Sports un comité provisoire chargé de la gestion de la FRMR, etc».
La justice qui finit toujours par rattraper son bonhomme même lorsqu’il est « absent » lors de la sentence (c’était le cas de Belkhayat) s’est prononcée à l’encontre de ce dernier et de Si Abbas, ramenant ainsi de l’ordre dans la maison de l’ovalie. Le tribunal a suspendu la décision ministérielle et rendu nulle et non avenue tout autre décision ou action émanant du comité provisoire dont nous avions dans ces colonnes, vanté la qualité de sa composition. Par ailleurs, on ne peut que déplorer le rôle quasi observateur sans plus du CNOM dans cette affaire, qui a laissé user l’autorité de tutelle d’un diktat insolent et ce sans la moindre réaction.