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Pour l'étude, à paraître dans le Journal of Personality and Social Psychology, les chercheurs ont mesuré «la sympathie» avec les données d'une enquête d'auto-évaluation, et se sont rendu compte que les hommes qui avaient un score de sympathie inférieur à la moyenne gagnaient en moyenne 18% de plus (PDF) que les employés agréables. Chez les femmes, cette proportion était de 5%.
Les chercheurs ont analysé des données collectées sur plus de 20 ans dans des sondages différents, qui interrogeaient environ 10.000 travailleurs de toutes professions, salaires et âges (mais les trois sondages définissaient la notion de «sympathie» différemment). Ils ont aussi mené une simulation séparée sur 460 étudiants en business: les étudiants devaient jouer le rôle de managers en ressources humaines d'une entreprise fictive, les chercheurs leur donnant des descriptions courtes de chaque candidat à un poste de consultant. Les hommes décrits comme hautement sympathiques avaient moins de chance de remporter ce poste que les autres.
Les chercheurs ont avancé quelques raisons possibles à ce résultat: peut-être que les hommes sympathiques ne sont pas conformes «aux attentes que nous avons d'un comportement masculin», ou peut-être que les gens agréables sont moins à même de s'imposer dans des négociations salariales.
Mais cette tendance à valoriser les gens désagréables pourrait se retourner contre les managers: d'autres recherches ont montré que l'impolitesse ne bénéficie pas toujours aux employés ou à leur entreprise. Une étude présentée à la conférence annuelle de l'Association psychologique américaine a montré que 86% des travailleurs de trois entreprises dans l'industrie et la santé avaient fait preuve d'incivilité au travail. Or cette incivilité a eu des conséquences néfastes sur leur entreprise, en augmentant leur taux de renouvellement d'employés.