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![Et si les animaux pouvaient enfin nous parler ? Et si les animaux pouvaient enfin nous parler ?](https://www.libe.ma/photo/art/default/4903283-7316413.jpg?v=1352468171)
Bien sûr, c’est du côté du singe que l’on attend le plus d’aptitudes, anthropomorphisme oblige. Mais, malgré d’étonnantes démonstrations d’intelligence, nos frères simiens restent muets, comme le rapporte la primatologue Emmanuelle Grundmann dans un article publié par Science et Avenir en janvier 2012.
En août 2012, une autre publication, dans la revue Science sur les éléphants révélait leurs capacités à émettre des infrasons, inférieurs à 20 Hz, pour communiquer avec leurs congénères sur de longues distances. Le chercheur, Christian T. Herbst, et son équipe notaient alors que les mécanismes utilisés par les éléphants pour produire ces sons sont les mêmes que ceux dont disposent les hommes pour parler et chanter. Et puis, le 1e novembre, dans un article de la très sérieuse revue Current Biology, on apprenait qu’un éléphant d’Asie mâle nommé Koshik dispose d’un vocabulaire de 5 mots en Coréen: annyong (hello), anja (assis), aniya (non), nuo (allonger) et choah (bon). Les vidéos montrant Koshik imitant la voix humaine pour prononcer ces mots circulaient depuis quelques années sur Internet. Mais les chercheurs menés par Angela Stoeger-Horwath de l’université de Vienne (Autriche) viennent maintenant d’officialiser l’exploit. Une expertise indispensable tant la contrefaçon est aisée dans ce domaine…
Les scientifiques ont vérifié la prononciation de Koshik en faisant écouter 47 enregistrements à 16 Coréens de naissance. Ces derniers ne connaissaient pas les mots prononcés. Leur verdict a confirmé les dires des dresseurs de l’éléphant. Koshik a donc passé avec succès son examen de Coréen… sur 5 mots. Mais c’est un début et, surtout, cela suffit à démontrer les facultés de prononciations des éléphants. Une rareté chez les mammifères… à l’exception notable de certains cétacés comme NOC, un beluga qui s’est distingué avec une imitation assez sidérante de la voix de son dresseur.
Tout espoir n’est donc pas perdu. Certains mammifères disposent donc à la fois des capacités physiques nécessaires à la prononciation de mots du langage humain. Par ailleurs, ils sont dotés d’une intelligence indéniable. On ne peut donc plus dire qu’il ne leur manque que la parole. Mais il leur reste encore à acquérir le langage.