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La décision du gouverneur intervient dans un contexte assez tendu ponctué de mouvements de protestation contre lesdites cessions. Mercredi 20 janvier 2010, à titre d'exemple, des dizaines de citoyens ont donné de la voix devant le siège de la municipalité suite à une initiative de l'Association marocaine des droits de l'Homme qui avait vivement condamné ces cessions qualifiées de douteuses et clientélistes, surtout qu'elles ont profité à des personnes physiques.
Sachant que les terrains en question se trouvent dans l'un des quartiers les plus chers de la ville et que le prix du mètre carré avait dépassé 1000 DH lors de la toute dernière opération de cession effectuée par l'ex-conseil communal, le prix du mètre carré fixé à 600 DH a fait des vagues à tous les niveaux.
Dans un communiqué qu’elle avait diffusé à ce propos, la section locale de l’AMDH avait demandé l'intervention du département de l'Intérieur pour protéger les deniers publics et les biens municipaux de la ville d'Essaouira suite à la cession massive de terrains et domiciles de fonction relevant du patrimoine municipal.
Ces décisions prises au vu et au su des autorités locales de la ville, avaient inquiété l'opinion publique souirie prise de court par cette procédure qui n'a profité qu'à quelques heureux élus. Ce sit-in a également été organisé dans une conjoncture politique critique marquée par la plainte déposée par l'istiqlalienne Hafida Jadali contre le cinquième vice-président qu'elle accuse de l'avoir publiquement injuriée.