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Selon l’agence de presse Mena, les entretiens ont porté sur «les efforts en cours pour la reprise des négociations palestino-israéliennes et les contacts menés par l’Egypte pour l’arrêt de la colonisation et la levée du siège imposé au peuple palestinien».
La même source précise que les deux dirigeants ont discuté aussi des actions menées par le Caire pour mettre fin à la division inter-palestinienne et «parvenir à un règlement juste permettant l’instauration d’un Etat palestinien sur tous les territoires de Cisjordanie et de Gaza ».
Les entretiens ont porté de même sur la prochaine visite du chef de la diplomatie égyptienne, le 8 janvier prochain à Washington, qui sera consacrée aux moyens de relancer le processus de paix dans la région.
Le président palestinien avait réaffirmé vendredi dernier que l’Autorité nationale palestinienne ne reprendra les négociations, suspendues depuis décembre 2008, qu’après le gel de la colonisation et l’acceptation par Israël d’un futur Etat palestinien avec Al Qods comme capitale.
Mahmoud Abbas envisage, par ailleurs de revoir à la baisse la coopération entre les policiers palestiniens et l’armée israélienne. Le président de l’Autorité palestinienne ne décolère pas après le raid des militaires israéliens, le 26 décembre 2009, dans la ville de Naplouse. Trois militants du Fatah ont été abattus sans que la police palestinienne soit avertie de l’intervention, conformément aux accords en vigueur.
C’est un sérieux coup de froid entre l’Autorité palestinienne et Israël. Mahmoud Abbas dit vouloir reconsidérer la coopération sécuritaire avec les Israéliens qu’il accuse de « multiplier les incursions et les provocations ».
Raison de la colère : un raid sanglant la semaine dernière à Naplouse. L’armée israélienne a tué trois militants du Fatah, soupçonnés du meurtre d’un colon juif dans la nuit du 24 décembre. Contrairement aux accords passés, l’armée n’a pas averti la police palestinienne et ne lui pas laissé la possibilité d’arrêter elle-même les suspects.
Depuis six mois pourtant, tout le monde se félicitait de la bonne coopération entre les services israéliens et palestiniens. Le champ d’intervention de la police palestinienne a été élargi, l’armée israélienne avait consenti à limiter ses incursions. Mais l’accroc de Naplouse montre que l’armée israélienne n’accorde à la police palestinienne qu’un crédit très limité.