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Les acteurs Salaheddine Benmoussa, Touria Alaoui, Benaissa
El Jirari et Zakaria Lahlou, entre autres, figurent au casting de «Taâm Assadaqa»,
(Le goût
de l’amitié)
une nouvelle
comédie
dramatique signée Youssef Fadel.
Dans cet entretien,
le réalisateur
et scénariste nous parle de sa dernière production
et de l’équipe
qui le porte.
Libé : «Taâm Assadaqa », votre dernière production, fait l’éloge de l’amitié. Pourquoi avoir choisi de porter votre regard sur ce thème ?
Youssef Fadel : Il m’est difficile de dire ce qui m’a véritablement incité à écrire ce scénario vu que ce genre de sujet ne vient pas d’un seul trait. Il y a d’abord une idée, quelque chose de vague qui prend forme au fil du temps. J’ai préféré écrire sur l’amitié plutôt que sur l’amour, par exemple, parce que celui-ci est inconscient alors que l’amitié est libre. Pour l’entretenir, il faut beaucoup d’efforts. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne dure pas et qu’au soir de la vie, on se retrouve seulement avec un ou deux amis voire sans.
On reconnaît dans ce téléfilm plusieurs lieux et édifices de Casablanca. Le film a-t-il aussi été tourné ailleurs ? Combien de temps vous a-t-il fallu pour boucler le tournage ?
Le tournage s’est effectivement déroulé à Casablanca parce que le scénario ne nécessitait pas qu’on tourne ailleurs. Sauf quelques séquences qui ont été tournées en dehors de la ville, notamment lorsque Laila (Touria Alaoui) part et revient vers son petit village. Ce téléfilm a nécessité trois semaines de tournage qui se sont d’ailleurs très bien passées. Il régnait une atmosphère amicale et conviviale parmi l’équipe du film. Les rapports avec les acteurs se sont bien passés. Ce qui a naturellement permis que nous avancions comme on le souhaitait.
Le casting du film compte de grands acteurs à l’instar de Salaheddine Benmoussa, Touria Alaoui… Est-ce toujours aisé de travailler avec des comédiens confirmés ?
J’ai surtout travaillé avec des amis de longue date ayant une certaine expérience. Je les connais depuis de longues années, nous avons beaucoup travaillé ensemble au théâtre avant de nous retrouver au cinéma. C’est dire combien nous nous comprenons. Pour tout vous dire, j’apprécie travailler avec une équipe qui me porte et comprend ce que je veux. Il se trouve que cela est plus possible avec des amis.
Il n’y a pas que des grands dans ce casting. Quel commentaire vous suggère la prestation des jeunes acteurs ?
Je trouve qu’ils étaient à la hauteur. Mais, je pense que l’avis des téléspectateurs serait plutôt plus indiqué, en tout cas plus intéressant pour ces derniers.
Qu’aimeriez-vous que les téléspectateurs retiennent de votre téléfilm ?
J’aimerais que le public ait un moment de plaisir en voyant ce téléfilm et qu’il comprenne que l’amitié est plus forte que l’amour. Pour ma part, j’en suis convaincu.
Synopsis
«Taâm Assadaqa» (Le goût de l’amitié) relate l’histoire de Laila, une fille en manque de confiance, qui décide de quitter son fiancé sur un coup de tête et va en ville, chez son oncle Zaouak, pour chercher du travail. Elle fait la connaissance de Rachid et Simo, deux jeunes hommes dont le rêve est de monter une pièce de théâtre et de la présenter à la télévision. Ces derniers lui proposent de participer à leur spectacle. Il se trouve que les deux compères tombent amoureux d’elle et que la pièce qu’ils répètent fait écho au même thème et au même jeu de l’amour qu’ils jouent dans la vie réelle.
El Jirari et Zakaria Lahlou, entre autres, figurent au casting de «Taâm Assadaqa»,
(Le goût
de l’amitié)
une nouvelle
comédie
dramatique signée Youssef Fadel.
Dans cet entretien,
le réalisateur
et scénariste nous parle de sa dernière production
et de l’équipe
qui le porte.
Libé : «Taâm Assadaqa », votre dernière production, fait l’éloge de l’amitié. Pourquoi avoir choisi de porter votre regard sur ce thème ?
Youssef Fadel : Il m’est difficile de dire ce qui m’a véritablement incité à écrire ce scénario vu que ce genre de sujet ne vient pas d’un seul trait. Il y a d’abord une idée, quelque chose de vague qui prend forme au fil du temps. J’ai préféré écrire sur l’amitié plutôt que sur l’amour, par exemple, parce que celui-ci est inconscient alors que l’amitié est libre. Pour l’entretenir, il faut beaucoup d’efforts. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne dure pas et qu’au soir de la vie, on se retrouve seulement avec un ou deux amis voire sans.
On reconnaît dans ce téléfilm plusieurs lieux et édifices de Casablanca. Le film a-t-il aussi été tourné ailleurs ? Combien de temps vous a-t-il fallu pour boucler le tournage ?
Le tournage s’est effectivement déroulé à Casablanca parce que le scénario ne nécessitait pas qu’on tourne ailleurs. Sauf quelques séquences qui ont été tournées en dehors de la ville, notamment lorsque Laila (Touria Alaoui) part et revient vers son petit village. Ce téléfilm a nécessité trois semaines de tournage qui se sont d’ailleurs très bien passées. Il régnait une atmosphère amicale et conviviale parmi l’équipe du film. Les rapports avec les acteurs se sont bien passés. Ce qui a naturellement permis que nous avancions comme on le souhaitait.
Le casting du film compte de grands acteurs à l’instar de Salaheddine Benmoussa, Touria Alaoui… Est-ce toujours aisé de travailler avec des comédiens confirmés ?
J’ai surtout travaillé avec des amis de longue date ayant une certaine expérience. Je les connais depuis de longues années, nous avons beaucoup travaillé ensemble au théâtre avant de nous retrouver au cinéma. C’est dire combien nous nous comprenons. Pour tout vous dire, j’apprécie travailler avec une équipe qui me porte et comprend ce que je veux. Il se trouve que cela est plus possible avec des amis.
Il n’y a pas que des grands dans ce casting. Quel commentaire vous suggère la prestation des jeunes acteurs ?
Je trouve qu’ils étaient à la hauteur. Mais, je pense que l’avis des téléspectateurs serait plutôt plus indiqué, en tout cas plus intéressant pour ces derniers.
Qu’aimeriez-vous que les téléspectateurs retiennent de votre téléfilm ?
J’aimerais que le public ait un moment de plaisir en voyant ce téléfilm et qu’il comprenne que l’amitié est plus forte que l’amour. Pour ma part, j’en suis convaincu.
Synopsis
«Taâm Assadaqa» (Le goût de l’amitié) relate l’histoire de Laila, une fille en manque de confiance, qui décide de quitter son fiancé sur un coup de tête et va en ville, chez son oncle Zaouak, pour chercher du travail. Elle fait la connaissance de Rachid et Simo, deux jeunes hommes dont le rêve est de monter une pièce de théâtre et de la présenter à la télévision. Ces derniers lui proposent de participer à leur spectacle. Il se trouve que les deux compères tombent amoureux d’elle et que la pièce qu’ils répètent fait écho au même thème et au même jeu de l’amour qu’ils jouent dans la vie réelle.