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Le groupe Mezzotono a offert récemment au Théâtre du Consulat Général d’Italie à Casablanca une excellente soirée, reproduisant avec ingéniosité des sons de plusieurs
instruments. Daniel Desideri (soprano), Francesca Leone (demi soprano), Fabio Lepore (ténor), Marco Gialiani (baryton) et Andrea Maurelli (basse) ont répondu à nos questions.
Libé : Le public a apprécié avec beaucoup d’enthousiasme votre prestation de ce soir. Quelle est votre réaction ?
Mezzotono : Le public a été très réceptif: nous avons ressenti un tel enthousiasme que cela nous enchante beaucoup. Car, il n'y a pas plus émouvant et admiratif qu'un public qui participe au spectacle. C'est fondamental d'autant qu'il est un élément de ce spectacle.
Vous avez souvent communiqué avec celui-ci durant le concert. Est-ce une tradition du groupe?
Nous préparons nos spectacles sur une base très précise. N'empêche, une fois sur scène, nous pouvons apporter quelques changements selon la réaction du public qui est une grande source d'énergie mais aussi d'inspiration. Surtout dans sa manière d’interagir. Et ce soir, nous sommes très heureux d'avoir partagé un moment de bonheur avec le public casablancais.
La particularité du groupe est de reproduire des sons de plusieurs instruments musicaux. Comment prépare-t-on un tel exercice ?
Tous les membres du groupe ont étudié le chant. Le grand travail consistait donc à étudier, maîtriser et harmoniser les sonorités qu’on veut reproduire sur scène en tenant compte des capacités des uns et des autres. Ce n'est pas un exercice facile. Mais à force de travailler et avec l’expérience, on est parvenu à maitriser les sons de la plupart des instruments. En fait, on écoute beaucoup les sons des instruments qui nous intéressent avant de prétendre les reproduire sur scène.
Cette capacité à reproduire des sons varie-t-elle selon les instruments?
La grande difficulté est de réduire des effets spéciaux, ce qui est vrai pour n'importe quel instrument. Donc la difficulté n'est pas dans l'instrument, mais dans la production d'un son spécifique. Les recherches se font individuellement avant que nous nous retrouvions pour l'adapter au groupe.
Dans ce cas, quel type de musique a votre faveur sachant que le patrimoine musical italien que vous défendez est très vaste ?
En général, deux d’entre nous reproduisent les sons des instruments harmoniques, deux autres des instruments à percussion et les batteries. Le cinquième membre du groupe chante.
Quels sont les thèmes que vous chantez?
La plupart du temps, on chante l’amour.
Quel message aimeriez-vous que les Casablancais retiennent de votre prestation, au-delà du bonheur que vous leur avez visiblement procuré ?
Pendant que nous signons des autographes, on a observé un jeune garçon pleurant alors qu’il s’apprêtait à payer un CD. Cela nous a intrigués, même si on a cru qu’il plaisantait. Pour en être certain, on n’a demandé à sa mère ce qui n’allait pas. Elle nous a dit qu’il était tellement ému qu’il ne pouvait retenir ses larmes.
Si le public pouvait ramener chez lui une partie de cette émotion, nous serions très contents.
instruments. Daniel Desideri (soprano), Francesca Leone (demi soprano), Fabio Lepore (ténor), Marco Gialiani (baryton) et Andrea Maurelli (basse) ont répondu à nos questions.
Libé : Le public a apprécié avec beaucoup d’enthousiasme votre prestation de ce soir. Quelle est votre réaction ?
Mezzotono : Le public a été très réceptif: nous avons ressenti un tel enthousiasme que cela nous enchante beaucoup. Car, il n'y a pas plus émouvant et admiratif qu'un public qui participe au spectacle. C'est fondamental d'autant qu'il est un élément de ce spectacle.
Vous avez souvent communiqué avec celui-ci durant le concert. Est-ce une tradition du groupe?
Nous préparons nos spectacles sur une base très précise. N'empêche, une fois sur scène, nous pouvons apporter quelques changements selon la réaction du public qui est une grande source d'énergie mais aussi d'inspiration. Surtout dans sa manière d’interagir. Et ce soir, nous sommes très heureux d'avoir partagé un moment de bonheur avec le public casablancais.
La particularité du groupe est de reproduire des sons de plusieurs instruments musicaux. Comment prépare-t-on un tel exercice ?
Tous les membres du groupe ont étudié le chant. Le grand travail consistait donc à étudier, maîtriser et harmoniser les sonorités qu’on veut reproduire sur scène en tenant compte des capacités des uns et des autres. Ce n'est pas un exercice facile. Mais à force de travailler et avec l’expérience, on est parvenu à maitriser les sons de la plupart des instruments. En fait, on écoute beaucoup les sons des instruments qui nous intéressent avant de prétendre les reproduire sur scène.
Cette capacité à reproduire des sons varie-t-elle selon les instruments?
La grande difficulté est de réduire des effets spéciaux, ce qui est vrai pour n'importe quel instrument. Donc la difficulté n'est pas dans l'instrument, mais dans la production d'un son spécifique. Les recherches se font individuellement avant que nous nous retrouvions pour l'adapter au groupe.
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