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Libe : Quelles sont les impressions de la formation qui se produit pour la première fois au Maroc ?
Martin Kögel : Nous sommes très ravis de nous produire au Maroc et apprécions beaucoup la gentillesse des gens et la beauté du pays. Nous avons passé une semaine à Rabat et je peux vous rassurer que nous gardons d’excellents souvenirs.
Pour ceux qui aimeraient mieux vous connaître, pouvez-vous nous présenter votre formation ?
Le Polyphonia Ensemble Berlin fait partie du grand orchestre symphonique de Berlin. C’est une formation de musique de chambre qui trouve plaisir à diffuser sa musique auprès des gens et à travers le monde. Cette formation est très différente de bien d’autres qui officient dans ce genre musical. Elle est assez particulière dans ce sens qu’elle n’existe pas en soi mais propose une musique hors des conventions.
Quelle est la particularité de vos concerts et que peut-on savoir à propos du répertoire proposé au public casablancais?
Il n’y a rien de conventionnel dans ce que nous proposons. Notre répertoire se compose de pièces de meilleurs musiciens autrichiens et allemands. C’est une sorte de compilation d’œuvres très variées que nous proposons dans un style hors des conventions. Il ne s’agit ni de routine ni d’une constellation de musiques de chambre. C’est presque un petit orchestre qui se produit hors des conventions d’une formation de musique de chambre. Mais avec les cuivres nécessaires.
Le trio marocain Ibn Bajja vous rejoindra sur scène pour une fusion. Que peut-on savoir à ce sujet ?
Nous savions que nous aurions une fusion avec un ensemble marocain de musique classique et des musiciens de musique andalouse. Nous étions agréablement surpris de voir combien ces derniers étaient doués, compétents et professionnels. Ils s’étaient très bien préparés et nous avons pu rendre possible cette fusion sans grande difficulté. Alors que nous ne parlions ni arabe ni français, tout s’est bien passé comme nous l’avions souhaité. Nous ne communiquions que par la musique. C’est une preuve qu’un échange interculturel est possible par la musique.
Etes-vous tentés de renouveler cette expérience ?
Nous aimerions renouveler cette une expérience plutôt réussie. Nous sommes déjà en train de réfléchir, et surtout voir comment concrétiser ce projet. D’autant qu’il faudra solliciter à nouveau le soutien de tous les partenaires (stations de radios, institutions, etc.) et aussi nous assurer l’engagement des musiciens marocains que nous aimerions, inviter à se produire à Berlin. C’est donc un projet à long terme.
Quel message passeriez-vous au public casablancais ? Et qu’aimeriez-vous qu’il retienne de votre prestation ?
Que le public se réjouisse d’entendre notre musique et qu’elle lui donne l’envie de s’évader. Qu’il sache, par ailleurs, que nous sommes très ravis d’apprécier les musiques issues d’autres traditions et surtout de découvrir comment la musique parvient à franchir les frontières. Sans oublier que nous avons été très bien accueillis au Maroc. Même si nous n’avions pas d’attente particulière, on s’est sentis très bien ici.
C’est avec impatience que nous serons ravis de revenir une prochaine fois.
Repères
Il y a dix ans, plusieurs cuivres de l’Orchestre symphonique allemand de Berlin ont formé le Polyphonia Ensemble de Berlin. Le souhait des musiciens n’était pas seulement de se produire en quintette de cuivres classique, mais également de travailler, dans diverses formations de musique de chambre, sur des œuvres intéressantes, et surtout rarement entendues, datant de toutes les époques imaginables. L’objectif était de les proposer à un large public.
L’ensemble s’est déjà rendu en Albanie, au Kosovo et en Macédoine où il a organisé un atelier international de musique de chambre pour les étudiants.
Martin Kögel : Nous sommes très ravis de nous produire au Maroc et apprécions beaucoup la gentillesse des gens et la beauté du pays. Nous avons passé une semaine à Rabat et je peux vous rassurer que nous gardons d’excellents souvenirs.
Pour ceux qui aimeraient mieux vous connaître, pouvez-vous nous présenter votre formation ?
Le Polyphonia Ensemble Berlin fait partie du grand orchestre symphonique de Berlin. C’est une formation de musique de chambre qui trouve plaisir à diffuser sa musique auprès des gens et à travers le monde. Cette formation est très différente de bien d’autres qui officient dans ce genre musical. Elle est assez particulière dans ce sens qu’elle n’existe pas en soi mais propose une musique hors des conventions.
Quelle est la particularité de vos concerts et que peut-on savoir à propos du répertoire proposé au public casablancais?
Il n’y a rien de conventionnel dans ce que nous proposons. Notre répertoire se compose de pièces de meilleurs musiciens autrichiens et allemands. C’est une sorte de compilation d’œuvres très variées que nous proposons dans un style hors des conventions. Il ne s’agit ni de routine ni d’une constellation de musiques de chambre. C’est presque un petit orchestre qui se produit hors des conventions d’une formation de musique de chambre. Mais avec les cuivres nécessaires.
Le trio marocain Ibn Bajja vous rejoindra sur scène pour une fusion. Que peut-on savoir à ce sujet ?
Nous savions que nous aurions une fusion avec un ensemble marocain de musique classique et des musiciens de musique andalouse. Nous étions agréablement surpris de voir combien ces derniers étaient doués, compétents et professionnels. Ils s’étaient très bien préparés et nous avons pu rendre possible cette fusion sans grande difficulté. Alors que nous ne parlions ni arabe ni français, tout s’est bien passé comme nous l’avions souhaité. Nous ne communiquions que par la musique. C’est une preuve qu’un échange interculturel est possible par la musique.
Etes-vous tentés de renouveler cette expérience ?
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C’est avec impatience que nous serons ravis de revenir une prochaine fois.
Repères
Il y a dix ans, plusieurs cuivres de l’Orchestre symphonique allemand de Berlin ont formé le Polyphonia Ensemble de Berlin. Le souhait des musiciens n’était pas seulement de se produire en quintette de cuivres classique, mais également de travailler, dans diverses formations de musique de chambre, sur des œuvres intéressantes, et surtout rarement entendues, datant de toutes les époques imaginables. L’objectif était de les proposer à un large public.
L’ensemble s’est déjà rendu en Albanie, au Kosovo et en Macédoine où il a organisé un atelier international de musique de chambre pour les étudiants.