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La nuit est à peine tombée, et alors que le froid s’installe à l’extérieur, le Théâtre Italia (Consulat général d’Italie de Casablanca) accueille déjà un public nombreux, composé essentiellement de jeunes, dont des lycéens venus assister à la comédie «S’era Amor si scoprirà» (Si c'était Amour, on le découvrirait).
Interprétée par dix étudiants de l'Académie civique d'art dramatique «Nico Pepe», cette comédie est la première des deux manifestations culturelles organisées par la Dante Alighieri et le Consulat général d’Italie de Casablanca dans le cadre de la Semaine de la langue italienne dans le monde (SLIM). Un événement annuel dont le thème cette année est : «L'italien et le livre : Le monde entre les lignes».
Séduit par la trame de cette pièce mise en scène par le dramaturge italien Claudio de Maglio et par le talent de jeunes acteurs – Michelangelo Baradel, Diletta Cofler, Vinceno Giordano, Simone Sbordi, Raffaella Valente, Marcello Ciani, Luca Galardini, Leonardo Rigato, Martina Sparta et Susanna Zoccali – dont les costumes captaient les regards curieux, le jeune public a suivi cette présentation avec un enthousiasme et une attention rarement observés.
Inspirée du 570e anniversaire de la chute de l’Empire romain d’Orient avec la prise de Constantinople par les Turcs, l’histoire de ce spectacle, influencée par la Commedia dell’arte, se déroule autour du château de Gropparello.
Elle est liée à un livre trouvé par Pulcinella interprété ce soir-là par Vincenzo Giordano «dans les cachots du château, un château royal situé en Emilie-Romagne, qui, à cette époque, était inhabité et dont l’héritage était douteux», explique Dr. Marina Sganga Menjour, présidente de l'Association Dante Alighieri-Casablanca.
Dans ce livre, se trouve l'histoire de la famille propriétaire dudit château et celle du fantôme qui en est l’âme. Pulcinella, grâce à cette découverte, apprend qu'il est le dernier descendant de cette famille et donc l’héritier légitime.
«Je suis très reconnaissant envers le réalisateur Claudio de Maglio qui, cette année encore, nous a permis de présenter un spectacle de Commedia dell’arte, une forme de divertissement née en Italie au XVIe siècle et restée populaire jusqu’au XVIIIe siècle, connue à l'étranger comme la comédie italienne», a confié Mme Marina Sganga Menjour.
Il est important de noter que l’ensemble des dix acteurs se produisait pour la première fois à l’étranger, et c'est le Maroc qui a eu l'honneur de les accueillir sur la scène du Théâtre Italia. «Ces étudiants font partie de la prochaine promotion de l’Académie d’art dramatique Nico Pepe», a indiqué Claudio de Maglio d’un ton satisfait ajoutant que «cette pièce n'a été présentée que quelques fois en Italie, et c’est la première fois qu’elle est jouée à l’international».
Une pièce inspirée de la Commedia dell’arte qui est, selon lui, un art fondamental pour comprendre des dramaturges comme Shakespeare, Molière, ou Calderón de la Barca, car elle place l’acteur au cœur de la scène.
Interrogé sur ce que représente de jouer lors de la Semaine de la langue italienne dans le monde, Claudio de Maglio a répondu : «J’ai la sensation d’être dans un lieu qui célèbre véritablement la culture italienne. Exporter une tradition datant de presque trois siècles est une grande fierté. Le thème de cette semaine, centré sur le livre, reflète l’essence même du texte de ce spectacle, qui suscite la curiosité partout dans le monde».
Quant aux critères de sélection des acteurs pour ce spectacle, il a expliqué : «Les premières choses à considérer sont la passion et l’urgence».
Pour ce genre de spectacle, exigeant une grande énergie et une excellente mémoire, «l'action et la conscience de l'imagination du personnage précèdent la parole. Si j'ai soif, je prends d'abord le verre, je bois, et ensuite seulement je commente sur la qualité de l'eau. Ce sont le besoin et l’action qui viennent avant le discours».
Commentant l'attention des jeunes durant la représentation, le dramaturge a déclaré: «Merci beaucoup pour cette remarque, qui prouve que notre académie réalise un travail intéressant. Les étudiants sont concentrés, investis et s’encouragent mutuellement».
Etant très impliqué dans la préparation de ce spectacle, Claudio de Maglio n’osera donner une note à chacun de ses étudiants se contentant de saluer une prestation réussie et de souhaiter à tous une très longue et riche carrière. «Je suis très satisfait du travail que nous avons fait», a-t-il indiqué.
Pour rappel, la Semaine de la langue italienne dans le monde célèbre cette année sa 24e édition, et propose chaque fois un thème différent. Celui de cette année, rappelons-le, est : «L'italien et le livre: Le monde entre les lignes».
Alain Bouithy
Interprétée par dix étudiants de l'Académie civique d'art dramatique «Nico Pepe», cette comédie est la première des deux manifestations culturelles organisées par la Dante Alighieri et le Consulat général d’Italie de Casablanca dans le cadre de la Semaine de la langue italienne dans le monde (SLIM). Un événement annuel dont le thème cette année est : «L'italien et le livre : Le monde entre les lignes».
Séduit par la trame de cette pièce mise en scène par le dramaturge italien Claudio de Maglio et par le talent de jeunes acteurs – Michelangelo Baradel, Diletta Cofler, Vinceno Giordano, Simone Sbordi, Raffaella Valente, Marcello Ciani, Luca Galardini, Leonardo Rigato, Martina Sparta et Susanna Zoccali – dont les costumes captaient les regards curieux, le jeune public a suivi cette présentation avec un enthousiasme et une attention rarement observés.
Inspirée du 570e anniversaire de la chute de l’Empire romain d’Orient avec la prise de Constantinople par les Turcs, l’histoire de ce spectacle, influencée par la Commedia dell’arte, se déroule autour du château de Gropparello.
Elle est liée à un livre trouvé par Pulcinella interprété ce soir-là par Vincenzo Giordano «dans les cachots du château, un château royal situé en Emilie-Romagne, qui, à cette époque, était inhabité et dont l’héritage était douteux», explique Dr. Marina Sganga Menjour, présidente de l'Association Dante Alighieri-Casablanca.
Dans ce livre, se trouve l'histoire de la famille propriétaire dudit château et celle du fantôme qui en est l’âme. Pulcinella, grâce à cette découverte, apprend qu'il est le dernier descendant de cette famille et donc l’héritier légitime.
«Je suis très reconnaissant envers le réalisateur Claudio de Maglio qui, cette année encore, nous a permis de présenter un spectacle de Commedia dell’arte, une forme de divertissement née en Italie au XVIe siècle et restée populaire jusqu’au XVIIIe siècle, connue à l'étranger comme la comédie italienne», a confié Mme Marina Sganga Menjour.
Il est important de noter que l’ensemble des dix acteurs se produisait pour la première fois à l’étranger, et c'est le Maroc qui a eu l'honneur de les accueillir sur la scène du Théâtre Italia. «Ces étudiants font partie de la prochaine promotion de l’Académie d’art dramatique Nico Pepe», a indiqué Claudio de Maglio d’un ton satisfait ajoutant que «cette pièce n'a été présentée que quelques fois en Italie, et c’est la première fois qu’elle est jouée à l’international».
Une pièce inspirée de la Commedia dell’arte qui est, selon lui, un art fondamental pour comprendre des dramaturges comme Shakespeare, Molière, ou Calderón de la Barca, car elle place l’acteur au cœur de la scène.
Interrogé sur ce que représente de jouer lors de la Semaine de la langue italienne dans le monde, Claudio de Maglio a répondu : «J’ai la sensation d’être dans un lieu qui célèbre véritablement la culture italienne. Exporter une tradition datant de presque trois siècles est une grande fierté. Le thème de cette semaine, centré sur le livre, reflète l’essence même du texte de ce spectacle, qui suscite la curiosité partout dans le monde».
Quant aux critères de sélection des acteurs pour ce spectacle, il a expliqué : «Les premières choses à considérer sont la passion et l’urgence».
Pour ce genre de spectacle, exigeant une grande énergie et une excellente mémoire, «l'action et la conscience de l'imagination du personnage précèdent la parole. Si j'ai soif, je prends d'abord le verre, je bois, et ensuite seulement je commente sur la qualité de l'eau. Ce sont le besoin et l’action qui viennent avant le discours».
Commentant l'attention des jeunes durant la représentation, le dramaturge a déclaré: «Merci beaucoup pour cette remarque, qui prouve que notre académie réalise un travail intéressant. Les étudiants sont concentrés, investis et s’encouragent mutuellement».
Etant très impliqué dans la préparation de ce spectacle, Claudio de Maglio n’osera donner une note à chacun de ses étudiants se contentant de saluer une prestation réussie et de souhaiter à tous une très longue et riche carrière. «Je suis très satisfait du travail que nous avons fait», a-t-il indiqué.
Pour rappel, la Semaine de la langue italienne dans le monde célèbre cette année sa 24e édition, et propose chaque fois un thème différent. Celui de cette année, rappelons-le, est : «L'italien et le livre: Le monde entre les lignes».
Alain Bouithy