
Autres articles
-
L'ISADAC célèbre sa 34ème promotion
-
Présentation à Rabat de la pièce de théâtre "Chroniques de la coopérative"
-
Le Théâtre Riad Sultan à Tanger célèbre son 3ème anniversaire avec une programmation riche et diversifiée
-
Dakhla à l'heure du Festival régional du Prix Mohamed El Jem pour le théâtre des jeunes
La troupe Chamat a présenté, mardi soir à la salle Bahnini de Rabat, sa pièce théâtrale intitulée "Barid", écrite et mise en scène par Bouselham Daif et inspirée du roman "Courrier de nuit" de l’écrivaine libanaise Houda Barakat.
Cette pièce théâtrale, réunissant les artistes Abdelhaq Zerouali, Hind Belaoula, Soufiane Naim et Amine Belmaaza, retrace les histoires d'individus que l’on apprend à connaître à travers leurs lettres, écrites dans des moments difficiles et douloureux, sous le joug de la guerre et du déplacement, sans pouvoir arriver aux personnes auxquelles elles sont destinées.
Prenant forme sur une scène éclairée de lumières tamisées, cette œuvre artistique, avec son décor sobre et riche en symboles, reflétant la nostalgie qui émane de la pièce théâtrale, met en avant des comédiens ayant réussi à représenter la tragédie existentielle vécue par des personnages épuisés par l’isolement, voulant à tout prix exprimer et alléger leurs peines grâce au contact humain.
Ce contact humain perdu est personnifié dans la pièce de théâtre à travers le personnage du "facteur" à qui les personnages confient leurs peines et chagrins dans des lettres, espérant qu’il pourra les transmettre aux personnes auxquelles elles sont destinées, mais en vain, étant donné que la guerre a détruit les maisons et leurs adresses, faisant de ces courriers des histoires inconnues dans la sacoche et la conscience du facteur.
Dans une déclaration à la presse, M. Daif a expliqué que la mise en scène de cette pièce dans sa version actuelle a été un "défi majeur", soulignant qu’il s’agit de l'"adaptation théâtrale d’un texte narratif à la structure complexe" et que les deux œuvres diffèrent l'une de l'autre avec, d'un côté, la pluralité de l’espace, du temps et des perspectives qui caractérisent le roman et, de l'autre, la simplicité et la synthèse exigées par la structure théâtrale.
Voulant rester fidèle à l’esprit du roman et à l’essence de son message qui célèbre l’importance du contact humain dans les moments de guerre et de trouble, le dramaturge a précisé avoir eu recours à de multiples techniques théâtrales afin de consacrer davantage cette valeur humaine qui dépasse les frontières auprès du public marocain.
Dans une déclaration similaire, M. Zerouali s’est réjoui de participer à ce travail qui reflète "une pratique raffinée" du théâtre, compte tenu de ses complexités artistiques et littéraires, et qui véhicule des "valeurs humaines profondes", ajoutant que ce type d’œuvres vise à redonner ses lettres de noblesse au théâtre.
Ayant pour slogan "Théâtre citoyen, théâtre pour la vie", la troupe Chamat tient à sensibiliser le public à l’importance du théâtre dans la vie sociale et culturelle.
Dans le cadre de son programme de résidence, la troupe offre un large éventail d'activités, notamment des ateliers de formation théâtrale encadrés par des lauréats de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC).
Cette pièce théâtrale, réunissant les artistes Abdelhaq Zerouali, Hind Belaoula, Soufiane Naim et Amine Belmaaza, retrace les histoires d'individus que l’on apprend à connaître à travers leurs lettres, écrites dans des moments difficiles et douloureux, sous le joug de la guerre et du déplacement, sans pouvoir arriver aux personnes auxquelles elles sont destinées.
Prenant forme sur une scène éclairée de lumières tamisées, cette œuvre artistique, avec son décor sobre et riche en symboles, reflétant la nostalgie qui émane de la pièce théâtrale, met en avant des comédiens ayant réussi à représenter la tragédie existentielle vécue par des personnages épuisés par l’isolement, voulant à tout prix exprimer et alléger leurs peines grâce au contact humain.
Ce contact humain perdu est personnifié dans la pièce de théâtre à travers le personnage du "facteur" à qui les personnages confient leurs peines et chagrins dans des lettres, espérant qu’il pourra les transmettre aux personnes auxquelles elles sont destinées, mais en vain, étant donné que la guerre a détruit les maisons et leurs adresses, faisant de ces courriers des histoires inconnues dans la sacoche et la conscience du facteur.
Dans une déclaration à la presse, M. Daif a expliqué que la mise en scène de cette pièce dans sa version actuelle a été un "défi majeur", soulignant qu’il s’agit de l'"adaptation théâtrale d’un texte narratif à la structure complexe" et que les deux œuvres diffèrent l'une de l'autre avec, d'un côté, la pluralité de l’espace, du temps et des perspectives qui caractérisent le roman et, de l'autre, la simplicité et la synthèse exigées par la structure théâtrale.
Voulant rester fidèle à l’esprit du roman et à l’essence de son message qui célèbre l’importance du contact humain dans les moments de guerre et de trouble, le dramaturge a précisé avoir eu recours à de multiples techniques théâtrales afin de consacrer davantage cette valeur humaine qui dépasse les frontières auprès du public marocain.
Dans une déclaration similaire, M. Zerouali s’est réjoui de participer à ce travail qui reflète "une pratique raffinée" du théâtre, compte tenu de ses complexités artistiques et littéraires, et qui véhicule des "valeurs humaines profondes", ajoutant que ce type d’œuvres vise à redonner ses lettres de noblesse au théâtre.
Ayant pour slogan "Théâtre citoyen, théâtre pour la vie", la troupe Chamat tient à sensibiliser le public à l’importance du théâtre dans la vie sociale et culturelle.
Dans le cadre de son programme de résidence, la troupe offre un large éventail d'activités, notamment des ateliers de formation théâtrale encadrés par des lauréats de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle (ISADAC).