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Dans un entretien accordé à +Maroc Hebdo International+ dans sa dernière livraison, Mustapha Salma a indiqué que son retour à Tindouf lui permettra de «contribuer à trouver une solution juste au problème du Sahara et de mettre fin à un conflit qui a trop duré et gaspillé les ressources de notre région», notant que son objectif ne peut être atteint «sans une pression internationale forte et une campagne médiatique importante».
Mustapha Salma a, en outre, expliqué que le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) lui avait proposé la Finlande comme pays d'asile, «mais j'ai répondu dans une lettre que je ne veux pas de cet asile», soulignant qu'il ne négociera la question de son asile que «si la communauté internationale se trouve dans l'incapacité de me permettre de vivre avec ma famille sur ma terre» et «à condition que cet asile ait lieu dans une région non loin du Sahara pour que, dit-il, je reste en contact permanent avec mes proches».
«Cette proximité me permettra également de continuer mon combat contre la direction du Polisario et le régime algérien qui le soutient», a-t-il ajouté, qualifiant d'«horrible» le moment de son incarcération.
«Les conditions de ma détention étaient proches de celles adoptées par les organisations criminelles et terroristes. J'étais en plein désert dans des conditions humaines très difficiles et aucun de mes droits n'a été respecté», a-t-il dénoncé.
«J'ai été isolé du monde extérieur tout au long de mon incarcération. C'était horrible», a martelé Mustapha Salma qui se trouve à Nouakchott depuis le 30 novembre 2010, date à laquelle il avait été libéré par le Polisario et remis au HCR.