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Debra Fisher, 58 ans, subissait jeudi une expertise psychiatrique pour déterminer si elle est pénalement responsable de ses actes. Elle sera placée en prison à la sortie de cet examen, a indiqué George Bonnett, le porte-parole de la police de la paroisse (comté) de St Tammany, en banlieue de la Nouvelle-Orléans.
Sa colocataire, âgée de 44 ans, devrait elle aussi être inculpée pour les mêmes chefs d’accusation, a-t-il précisé.
“Apparemment”, l’homme qui serait âgé aujourd’hui de 83 ans, est décédé de “mort naturelle”, a expliqué cette source.
“Elle l’a laissé dans son lit un bout de temps. Puis, une fois que le corps a commencé à se décomposer, elle l’a transféré dans une glacière, mais avant cela, elle lui a coupé les mains et les pieds pour éviter qu’on retrouve l’identité du cadavre à partir de ses empreintes”, a-t-il précisé à l’AFP.
“Selon nos hypothèses, elle devait vouloir s’en débarrasser. Et puis, deux, trois ans ont passé et elle n’a rien fait. On ne sait pas pourquoi mais on imagine qu’elle a caché la mort de son père parce qu’elle avait besoin des indemnités de la sécurité sociale”, a ajouté M. Bonnett.
La mort du père a été découverte après qu’un électricien, dépêché par le propriétaire, s’est vu refuser l’accès de la maison par les deux colocataires.
Le propriétaire, qui n’avait pas vu son locataire depuis longtemps, a prévenu la police. Deux agents de la sécurité sociale se sont alors rendus chez elles, faisant état de conditions d’hygiène “déplorables” mais ne s’inquiétant pas de l’absence du vieil homme, les deux femmes leur expliquant que ce dernier était sorti.
“Ils sont partis avec l’intention de revenir pour vérifier que l’homme vivait toujours là mais ils n’ont évidemment pas eu l’idée de regarder à l’intérieur de cette glacière”, a précisé le policier.
Une heure après leur visite, cependant, les deux femmes se sont rendues au commissariat pour expliquer ce qui s’était passé.