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Six ans après, la tête de liste de l’USFP à Azemmour estime que « les réalisations ont même dépassé, parfois, nos engagements». A titre d’illustration, il indique que les prévisions portaient au début sur un budget annuel de 80 millions centimes pour renforcer l’état des routes. Or et vu l’intérêt accordé à l’infrastructure de base de la ville, un budget de 100 millions de centimes a été alloué pour le goudronnage du Boulevard Mohammed V ainsi que pour le renforcement de l’état des principaux boulevards en l’occurrence, la route de la mer, Aouider Echoufani, Boulevard Hassan II et celui de Boujdour.
Pour ce qui est des projets dépassant les moyens et les ressources de la ville d’Azemour et qui nécessitent un financement important ou qui ne sont pas du ressort légal du conseil municipal, des interventions ont été faites et des demandes ont été adressées aux ministères concernés, afférentes à la construction d’un tribunal de première instance ou encore l’élargissement de l’espace urbain. Toutefois, les autorités de tutelle estiment qu’il est tôt de réaliser ces projets mais rien n’empêche, d’après El Baidouri Mostafa, de poursuivre les efforts jusqu’à la concrétisation des revendications des populations de la ville d’Azemmour.
Il faut reconnaître qu’aucun programme digne de ce nom visant un développement de la ville n’a été entrepris, auparavant, par les instances gouvernementales, les différentes initiatives dans le cadre de l’INDH et surtout au niveau communal dont les responsables ne se sont penchés guère sur les aspirations des habitants. La déchéance du tourisme religieux (Moussem) qui faisait en grande partie vivre la ville a laissé un vide, et ses revenus n’ont pas pu être comblés. Seuls quelques arrivistes parmi les défenseurs de l’intérêt public affluent à la ville pendant les élections pour rafler les voix des citoyens profitant de leur pauvreté sans leur apporter aucun soutien conséquent.
Devant cette réalité amère, El Baidouri Mostafa, tête de la liste USFP mène un combat continu sur plusieurs niveaux. Son programme consiste à donner une nouvelle image à l’USFP les souffrances des citoyens et redorer la ville qui, jadis, a joué un rôle non négligeable dans le devenir du pays, au sein du conseil municipal de la ville, aussi bien dans le passé quand il faisait partie de l’opposition ou lorsqu’il était vice-président du conseil dans d’autres mandats. Il n’a pas lâché prise depuis 1992. Sa popularité, son sérieux, son dévouement au service des intérêts communs lui prévalent depuis longtemps le respect, le soutien de tous. Dans une déclaration à Libé, il affirme œuvrer pour l’insertion des jeunes Zemmouris, en priorité dans le projet touristique Mazagan Beach conçu sur la banlieue de la ville. Il prévoit l’achèvement des chantiers qu’il a déjà entamés, à savoir la réhabilitation de l’ancienne ville dans le but de présenter un produit touristique attirant en parallèle avec le projet Mazagan. Sans oublier d’équiper la bibliothèque Abdellah El Aroui, d’achever les travaux d’aménagement de voiries, la réhabilitation de l’infrastructure de la ville appelée à faire partie du pôle du grand El Jadida, réitérer le dossier environnemental de Oum Rabia, tout en créant des espaces verts de loisirs en faveur des citoyens et des visiteurs. El Baidouri affirme que tous ces projets sont déjà en phase d’exécutions.
A signaler que la campagne électorale à Azemmour se passe dans des conditions normales, à l’exception de quelques cas de provocation isolés. La liste USFP trouve un soutien sans limite parmi les 14 listes officielles postulant pour 25 sièges et 4 sièges féminins sur la liste additionnelle.