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Mais voilà, maintenant que le choc est bel et bien consommé, la tragédie de Meknès vient remettre sur le tapis la question lancinante sur l’état des anciennes mosquées en particulier et de tous les vieux édifices en général. A ce sujet, S.M. le Roi a ordonné une expertise urgente de toutes les anciennes mosquées. D’autant plus que plusieurs d’entre elles menacent de s’écrouler. Les fortes chutes pluviométriques que connaît aujourd’hui le Royaume laissent augurer du pire. Une enquête est recommandée également pour déterminer les responsabilités des autorités de tutelle, appelées aujourd’hui plus que jamais à remplir leurs obligations respectives. Rien ne semble échapper à ce drame pourtant récurrent des effondrements, y compris des édifices classés sur la liste du patrimoine historique national comme c’est le cas de la Mosquée Bab Berdieyinne. Pas loin de Meknès, l’écroulement des maisons de la vieille médina de Fès est devenu presque un spectacle ordinaire. Ce phénomène ne semble pas avoir inquiété outre mesure les autorités élues, le conseil de la ville de Fès s’entend. Ce dernier préfère plutôt se lancer dans des opérations de marketing politique à la veille des législatives de 2012. Mais là est une autre question. Avec le drame actuel de Meknès, une nouvelle alerte est levée. Ce drame résonne comme un avertissement, car il y a vraiment péril en la demeure. Parier sur le facteur temps pour faire oublier la catastrophe qui vient de secouer, au-delà de Meknès, tout le peuple marocain, serait inadmissible, d’autant plus que c’est la vie de milliers de citoyens qui est en danger. La nécessité se fait jour de lancer un véritable plan de sauvetage, qui commencerait par le délogement des habitants de demeures menaçant de s’écrouler à tout moment. A Casablanca, l’hôtel Lincoln, classé patrimoine historique national, risque de s’écrouler complètement, et c’est une part vivante de la mémoire casablancaise qui menace de s’en aller, sans parler des victimes que l’écroulement pourrait engendrer. On se demande, là encore, pourquoi les autorités, élues ou de tutelle, tardent à agir pour éviter l’irréparable.
Jusqu’où mènera cette politique des sapeurs-pompiers ?