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M. Medelci a également fait état d’une initiative de dynamisation des relations qui devra donner lieu à une « avancée positive » pour l'activation et la consolidation des relations de coopération économique et sociale entre les deux pays.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, cette initiative permettra à trois ministres d'effectuer en mars des visites dans les deux pays pour examiner les moyens à même d'insuffler « une nouvelle dynamique » à la coopération bilatérale dans des domaines sensibles, notamment ceux de l'énergie et de l'agriculture.
M. Medelci avait indiqué quelques jours auparavant au quotidien espagnol El Païs qu’Alger et Rabat avaient accepté de « reprendre les visites ministérielles avec un programme portant sur l'énergie, l'éducation et l'agriculture ».
Evoquant l’état des relations avec le Maroc, il avait estimé que "ce qui fonctionne…bien avec le Maroc est la coopération sur la sécurité", évitant d’aborder la sempiternelle question de la fermeture des frontières qui empêche les deux pays de voir leurs échanges se hisser au diapason des espoirs nourris par leurs
deux peuples.
Les dernières déclarations de M. Medelci à la télévision française et le fait qu’elles aient été vite rapportées par l’agence de presse algérienne font entrevoir l’espoir d’un avenir meilleur pour les relations entre Rabat et Alger, mais aussi pour la remise en ordre de marche de l’UMA dont le 22ème anniversaire vient d’être fêté sans tambour ni trompette.
Le Maghreb, tous les peuples de la région y croient pourtant dur comme fer comme en témoigne le nombre d’initiatives citoyennes réclamant, entre autres, la réouverture des frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie, fermées depuis 1994.
De par leur poids économique et leur position géostratégique, les deux pays voisins constituent, en effet, l’ossature voire l’épine dorsale de l’Union du Maghreb arabe. Un cadre d’intégration sous régionale qui souffre beaucoup de leur mésentente. Laquelle impacte négativement leurs échanges commerciaux et le climat des affaires au sein de l’UMA. Non seulement les échanges maroco-algériens demeurent globalement peu diversifiés, mais ils sont aussi insuffisants au regard des rigueurs de la géographie. Il en résulte aussi que les échanges intermaghrébins ne représentent qu’une fraction minime des échanges totaux de chaque pays. Ils sont estimés à moins de 3% et restent bien en deçà de leur potentiel. Le manque à gagner de cette faible intégration est évalué de 2 à 3% du PIB annuel total des pays de l’UMA.