
Pis. Non seulement il n’assume pas ses responsabilités en matière normative mais il joue à l’Arlésienne chaque fois qu’il s’agit de sanctionner des entreprises qui violent si allégrement la loi au vu et au su de tout le monde.
Jugez-en : la protection contre les risques dus à l’utilisation des appareils de levage autres que les ascenseurs et les monte-charge est régie par deux arrêtés datant de 1953, le premier signé par le Grand Vizir et l’autre par le directeur du travail et des questions sociales. Quant à l’utilisation des échafaudages, échelles, passerelles et autres appareils similaires, elle l’est par un Dahir qui a été promulgué une année auparavant. Qu’en déduire, sinon qu’il faudrait ressusciter le Grand Vizir Mohamed El Mokri, le commissaire résident général Guillaume et le non moins défunt R. Murgat dont les règlements portaient toujours mention de sa palme de chevalier de la Légion d’honneur, pour rappeler à Abdeslam Seddiki, ministre actuel de l’Emploi et des Affaires sociales, que c’est une honte qu’il n’ait point songé à faire le deuil de ces hommes d’Etat des temps du Protectorat avant de faire celui des trois morts de Mohammedia.