Du rire en clôture de l’année scolaire. Une fête dans la joie et la bonne humeur


ALAIN BOUITHY
Lundi 27 Juillet 2009

«C’est une grande satisfaction de voir des étudiants jouer une pièce de théâtre en italien, sachant qu’ils ne connaissaient pas un traître mot de cette langue, il y a deux ans. C’est un travail à mettre à l’actif de la Dante Alighieri qui ne ménage aucun effort pour intéresser les étudiants à l’apprentissage de l’italien », nous a récemment confié le Consul général d’Italie à Casablanca, Nicolas Lener, à l’issue de la présentation d’une pièce de théâtre sur le thème de l’amour par des étudiants marocains.
Une pièce riche d’enseignements et pleine d’humour remarquablement interprétée par dix étudiants en langue italienne à l’occasion de la clôture de l’année académique. Une tradition soigneusement entretenue et désormais ancrée dans la vie scolaire des étudiants.
Tout le monde ou presque, étudiants et parents, s’étaient donné rendez-vous au Théâtre italien (Consulat général d’Italie à Casablanca) pour célébrer dans la joie et la bonne humeur la fin l’année scolaire sur et autour des planches.
Œuvre d’étudiants du niveau supérieur avancé et de leur professeur, « cette pièce a été écrite en respectant la personnalité des étudiants. Dans ce sens que nous avons créé un personnage timide pour l’étudiant qui l’était, par exemple », a confié Marina Sganga Menjour, professeur et présidente de l’Association culturelle Dante Alighieri.
Librement inspirée du quotidien, cette pièce se décline en sept scènes. La trame évoque l’histoire d’une famille, et particulièrement d’une mère préoccupée par ses deux filles qui n’ont pas encore trouvé de maris. Face à l’inertie du père, celle-ci décide de prendre les choses en main. Mise au parfum, la domestique lui propose de voir une magicienne auprès de laquelle elle rapportera une potion magique censée porter chance. Et surtout infléchir l’une des filles qui s’entiche d’un jeune de bas niveau social et refuse d’épouser le riche que lui préfèrent ses parents. Mais la mère, qui déboursera 4.000 euros à cet effet, ignore la combine qui se joue entre la bonne, la magicienne et surtout la jeune fille récalcitrante.
Très applaudis par l’assistance, les étudiants ont reçu à l’issue de leur brillante prestation leur diplôme des mains du Consul général qui n’a pas manqué de leur prodiguer quelques conseils.
A propos des visas accordés aux Marocains désirant poursuivre leurs études en Italie, Nicolas Lener reste confiant quant aux dispositions prises par le Consulat général d’Italie à Casablanca. Et rassure en ces termes : « Nous avons entamé depuis 2007 une politique de facilitation d’octroi de visas pour les études universitaires en Italie. Elle est toujours en cours et permet aux étudiants titulaires d’un diplôme de la Dante Alighieri et à ceux qui ont passé avec succès un examen de langue italienne d’envisager des études universitaires en Italie sans restrictions majeures », a-t-il confié, précisant que le nombre de visas universitaires octroyés ces dernières années avaient connu une hausse, grâce entre autres à ces dispositions.
« L’Italie est le pays de la culture. Et la Dante Alighieri est une association qui joue le rôle important dans la diffusion de cette culture à Casablanca. Un travail que le Consulat général est déterminé à appuyer en soutenant toutes les occasions qui contribuent justement à la promotion de la culture italienne à travers des collaborations dont vous avez pu apprécier l’intérêt. Il ne s’agit pas ici de colonisation culturelle, mais de l’interrelation culturelle entre l’Italie et le Maroc », a conclu Nicolas Lener.


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