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En effet, dans le cadre des rencontres du Premier secrétaire de l’USFP avec les ambassadeurs des pays membres permanents du Conseil de sécurité, une délégation du parti conduite par Driss Lachgar et composée de Habib El Malki, Malek Jaddaoui et Abdelouahab Belfquih s’est rendue jeudi à l’ambassade de France.
Lors de son entretien avec le chargé d’affaires à l’ambassade de France, le Premier secrétaire du parti a tenu à faire part au diplomate français de l’inquiétude du peuple marocain quant à la proposition américaine d’élargir la mission de la Minurso à la supervision des droits de l’Homme dans les provinces du Sud.
Il a saisi cette occasion pour mettre en exergue l’excellence des relations historiques, solides et stratégiques qui unissent Rabat et Paris, ainsi que les partis politiques des deux pays.
Tout en soulignant que la France assure l’équilibre au sein du Conseil de sécurité, Driss Lachgar a fait constater que la victoire diplomatique marocaine au Conseil de sécurité n’est pas dénuée des empreintes de la France et que les discussions ayant eu lieu dernièrement entre Rabat et Washington ont été pour beaucoup dans cette victoire.
La France est la mieux placée pour connaître la situation dans le Sahel et le Sahara et des données et éléments à même de garantir la sécurité et la stabilité de la région ainsi que tous les pays épris de paix au sein du Conseil de sécurité ont contribué à la réalisation de ce résultat, a-t-il poursuivi.
Pour ce qui est de la question du Sahara, le Premier secrétaire du parti a confirmé que le rapport du secrétaire général présenté devant le Conseil de sécurité comporte une solution politique acceptable, puisqu’il a évoqué l’ouverture des frontières ente le Maroc et l’Algérie et la crédibilité du projet d’autonomie. Et de rappeler que ledit rapport a insisté sur une solution politique consensuelle, autrement la création d’un Etat factice dans la région constituerait un obstacle devant le projet de l’édification du Grand Maghreb. Pour sa part, le chargé d'affaires à l’ambassade de France, Ludovic Pouille, a tenu à souligner: «La position de la France sur le Sahara est bien connue. Le statu quo n'est dans l'intérêt de personne. Nous soutenons depuis longtemps la recherche d'une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l'égide des Nations unies et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ». Tout en rappelant la position de Paris annoncée, il y a quelques jours, par le président de la République devant le Parlement, il considère «le plan d’autonomie marocain présenté en 2007 comme une base sérieuse et crédible pour une solution négociée». « Dans cette perspective, nous soutenons pleinement les efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies et nous encourageons le rapprochement entre le Maroc et l'Algérie », a-t-il fait savoir.
S'agissant des droits de l'Homme: « Le Maroc a fait d'importants efforts en la matière au courant des dernières années. Le président de la République les a salués et nous encourageons la poursuite de cette démarche engagée par le Maroc, conformément aux dispositions de la nouvelle Constitution», a soutenu le diplomate français.
Par ailleurs, le Premier secrétaire du parti, Driss Lachgar, s’est rendu, jeudi dans l’après-midi, accompagné de Habib El Malki, président de la Commission administrative, de Rkia Derham, membre du Bureau politique et Malek Jeddaoui, chargé des relations publiques, à l’ambassade du Royaume-Uni.
Au cours de son entretien avec l’ambassadeur de ce pays, Clive Alderton, le Premier secrétaire a tenu à souligner que le Maroc n’a pas à être complexé au niveau des droits de l’Homme, lui qui a accompli, depuis fort longtemps, des avancées considérables dans ce domaine, créé des mécanismes et outils et élaboré des lois pour la consolidation de l’Etat de droit.
Le Maroc compte énormément sur le Royaume-Uni qui défend les valeurs de paix, de dignité et de la protection des droits de l’Homme. Il est censé faire preuve de compréhension envers la position du Maroc, lui qui a cumulé une grande expérience en ce domaine au niveau du monde arabe, a-fait savoir Driss Lachgar. En dépit des développements positifs de ce dossier, les pays amis et à leur tête le Royaume-Uni sont appelés à travailler avec le Maroc pour parvenir à une solution politique consensuelle basée sur le projet d’autonomie présenté en 2007 par le Royaume.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume-Uni, Clive Alderton, a affirmé que son pays suit de près ce dossier qui n’a que trop duré et soutient les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable.
Concernant l’élargissement de la mission de la Minurso à la question des droits de l’Homme, le diplomate britannique a tenu à souligner que les avancées réalisées par le Maroc au niveau des droits de l’Homme doivent être prises en considération et qu’il est prêt à coopérer avec le Royaume dans ce domaine.