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Des heurts ont opposé les manifestants aux forces de l’ordre notamment au quartier populaire de Gaziosmanpasa, dans la partie européenne de la mégapole, quand des centaines de manifestants se sont pris aux forces de police qui ont dispersé les foules à l’aide de gaz lacrymogènes et de canons à eau, a rapporté hier l’agence de presse Anadolu.
D’autres manifestations et heurts se sont produits dans d’autres quartiers de la ville ou des militants kurdes se sont opposés aux forces antiémeutes de la police ainsi qu’à des nationalistes turcs et à des habitants, en particulier dans le centre ville, a indiqué la même source.
Le mouvement de protestation populaire contre l’interdiction du DTP, principale formation politique pro-kurde de la Turquie, a également eu lieu dans d’autres régions du pays, notamment à Mersin (sud) et Viransehir (sud-est), selon Anadolu.
Les juges de la Cour constitutionnelle turque qui ont décidé l’interdiction du DTP, ont également prononcé le bannissement de la vie politique, pour une durée de 5 ans, de 37 dirigeants du parti, dont son président Ahmet Turk.
La dissolution du DTP a été prononcée parce que le parti était devenu un «foyer d’activités préjudiciables à l’indépendance de l’Etat et à son unité indivisible», a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse le président de la Cour Hasim Kiliç.La Cour constitutionnelle, rappelle-t-on, a dissous vendredi le Parti pour une société démocratique (DTP) pour liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte depuis 25 ans contre le régime d’Ankara. Ce parti a cessé officiellement d’exister hier après la parution au Journal officiel de la décision de la Cour. Ses dirigeants devaient se réunir le même jour à Diyarbakir (sud-est). Le co-président du DTP Ahmet Turk a annoncé samedi que les 19 députés (sur 550) du parti boycotteraient le Parlement, sans annoncer de démission.
Une démission des députés du DTP devrait obtenir le feu vert du Parlement.