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Sacré meilleur jour du Chan et meilleur buteur du Championnat d'Afrique 2011 (réservé aux joueurs évoluant en Afrique), Dhaouadi reconnaît modestement avoir vécu "une bonne saison" qui l'a vu être honoré dans le onze d'or imaginaire du monde arabe.
Outre le titre du Chan, Dhaouadi a atteint avec le Club Africain la finale de la Coupe de la CAF perdue aux tirs au but contre l’équipe marocaine du Moghreb de Fès.
Il a pris une certaine revanche lundi alors même que de l'aveu de Dhaouadi les Tunisiens n'ont pas souvent eu le ballon face à leurs rivaux maghrébins. "Un derby, ça se gagne, ça ne se joue pas", analyse-t-il. "Nous avons signé une grande victoire contre une grande équipe. On a été solidaire. On a été les premiers à être sur les ballons", se félicite l'ailier, joueur technique mais qui participe au travail défensif de son équipe.
Dhaouadi, que la presse a annoncé à Auxerre (France, D1), pourrait après la CAN ou à la fin de la saison traverser la Méditerranée pour jouer dans un club européen. On le dit très courtisé.
En 2010 en Angola, en ouverture contre la Zambie, il avait marqué mais la Tunisie avait finalement concédé un nul (pour finalement ne pas passer en quarts). "C'est bien d'avoir bien commencé cette CAN, car des dors dernières CAN on avait mal commencé (en 2008, la Tunisie sans Dhaouadi avait débuté par un nul mais s'était qualifiée).
"On veut jouer les premiers rôles. Notre objectif c'est de se qualifier, souligne Dhaouadi. On a beaucoup de joueurs qui ont joué la finale de la Champions League (remportée par l'Espérance... face au Wydad Casablanca) et la finale de la CAF. C'est bien pour nous".
"Ecrire son histoire"
Sorti du stade avec une poche de glace sur le genou gauche, témoin de la lutte sur le terrain, Dhaouadi espère être prêt vendredi contre le Niger, considéré comme l'adversaire le plus faible du groupe: "On a pas trop d'idées sur eux, mais on nous a préparé un visionnage vidéo. Ensuite, il y aura le Gabon. Eux, on les connaît bien (0-0 lors de la CAN 2010). Il faudra bien gérer. Mais, la victoire contre le Maroc va nous apporter de la confiance".
Son capitaine Karim Haggi y croit et rend hommage à la jeune génération de Tunisiens dont Dhaouadi, 24 ans, est une des figures de proue: "La nouvelle génération de la Tunisie veut écrire son histoire et, vu le potentiel qu'ont les jeunes joueurs, j'espère bien qu'on l'écrira dès cette CAN." Né à Kairouan, où il a fait ses débuts professionnels, Dhaouadi confirmerait ainsi tous les espoirs placés en lui il y a une quinzaine d'années: "J'étais à l'école, je jouais en scolaire. Un entraîneur m'a repéré et m'a dit +Toi, il faut que tu joues en club+. Au début, mes parents étaient contre, ils voulaient que j'étudie. Le football en Tunisie, ce n'est pas comme en Europe mais maintenant il sont, très, très, très contents".
Ils le seront encore plus si la Tunisie l'emportait le 12 février dans le même stade de Libreville en finale de la CAN.