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«Celle-ci pourrait se concrétiser sous de multiples formes notamment par le renforcement des mécanismes de coopération et de partenariats opérationnels visant l’échange régional et interrégional de renseignements sur le contrôle des stupéfiants, la consolidation des canaux de communication et de dialogue entre les pays et la coopération en matière judiciaire, douanière et financière pour lutter contre le problème de la drogue et réprimer efficacement les activités criminelles transnationales liées à ce phénomène », a-t-il souligné.
Tout en citant les initiatives prises par le Maroc en matière de lutte antidrogue et son adhésion au Centre de coordination de lutte anti-drogue dans le bassin occidental de la Méditerranée (CECLAD-M), Omar Zniber a précisé que les services de sécurité marocains ont réussi, ces dernières années, une vingtaine d’opérations en coordination avec leurs homologues au niveau des pays partenaires tels que la France et l’Espagne.
La délégation marocaine ayant pris part à cette rencontre a appelé l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à définir une stratégie et une approche communes afin d’instaurer une véritable coopération internationale en matière de lutte anti-drogue.
Il convient de rappeler, par ailleurs, que les efforts du Maroc avaient été reconnus au début de ce mois par le rapport du Département d’Etat américain qui avait souligné que la stratégie globale de lutte antidrogue, adoptée par le gouvernement marocain, a permis de faire baisser “significativement” la production de cannabis au cours des dernières années au Maroc.
Le rapport souligne, en outre, que la stratégie antidrogue nationale se trouve renforcée par une approche plus large de développement économique et de cultures de substitution qui ont donné leurs fruits, relevant que le Maroc entend réduire substantiellement la culture de cannabis dont le niveau actuel, estimé à 50.000 hectares, devrait passer à 12.000 ha d’ici 2012.
Le rapport relève, de même, que les autorités marocaines ont déployé quelque 11.000 éléments des forces de l’ordre tout au long des zones côtières du Nord et du sud ouest du Royaume en vue de lutter contre l’embarquement de la drogue, et de maintenir des points de contrôle et d’observation tout au long de ces régions, ajoutant que la Marine Royale maintient également des patrouilles maritimes régulières.
A l’ouverture des travaux de cette 53ème session, le directeur général de l’ONUDC, Antonio Maria Costa a tiré la sonnette d’alarme, en soulignant que les pays en développement sont confrontés à une catastrophe sanitaire liée à la consommation de drogue.
«Cela semble avoir été oublié par les gens qui vivent dans les pays riches qui appellent à réduire les réglementations sur les drogues.
Pourquoi condamner le tiers-monde, déjà ravagé par tant de tragédies à subir une dépendance néo-colonialiste?», a-t-il conclu.