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C’est la place du 16 Novembre qui a été choisie cette fois-ci pour abriter cette manifestation. Une autre journée dédiée à la sensibilisation chargée d’une forte symbolique. Le but étant bien évidemment de développer le sens civique des citoyens, petits et grands afin de veiller à la propreté à travers des gestes simples de la vie quotidienne. Le discours à véhiculer vise à démontrer, autant faire se peut, que la qualité de la vie passe forcément par une bonne hygiène et un beau paysage. Alors tout un chacun retrousse ses manches et s’active à nettoyer, et surtout à planter des arbres afin que tous les terrains vagues soient transformés en espaces verts agréables.
Mais les enfants ne constituent ils pas un public à cibler en priorité? L’idée n’a apparemment pas échappé aux organisateurs. En effet, il est primordial de planter les graines du civisme pour faire de nos chérubins de futurs écocitoyens. Pour ce, rien de tel que de mettre l’art à contribution. Une manière ludique de faire passer des messages sérieux «apprendre en s’amusant». Une façon de leur faire comprendre qu’il est essentiel de protéger l’environnement. Ainsi, le peintre marocain Mohamed Mourabiti s’est prêté au jeu et a animé un atelier de peinture. Il a dans ce sens peint une poubelle avec un jeune talent. La danse n’était pas en reste. Ainsi Kenza Mouahidi a, pour sa part, effectué une chorégraphie illustrant le geste de ramasser les ordures et les mettre dans les poubelles. Toujours dans le même esprit et afin de titiller davantage le sens civique des enfants, des manuels du P’tit Ecolo leur ont été distribués. Ces derniers portant des illustrations sur des pratiques à adopter ou à rejeter (bien/pas bien). Le tout en bande dessinée représentée par des clowns.
A rappeler que la première édition de l’opération Marrakech propre a eu lieu le 13 juillet dernier. Elle a eu de bons échos selon les organisateurs. Le vent du changement qui a soufflé alors sur la ville ocre a poussé des citoyens bénévoles de diverses nationalités, à redonner, dans la mesure de leurs moyens, un nouveau souffle à la ville ternie par le panorama des ordures et des sacs en plastique qui jonchent tous les espaces gâchant ainsi le plaisir de vivre au quotidien à Marrakech. Un terrain vague a ainsi été déblayé dans une ambiance bon enfant.