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S'inscrivant dans le sillage de la stratégie du CNDH en matière de promotion des droits de l'homme, les Rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme tendent à ouvrir un débat sur les problématiques des droits humains dans l'aire culturelle méditerranéenne, de faire connaître la création cinématographique et d'encourager la production et la diffusion dans ce domaine.
Animée par l'historien Abdelahad Sebti, la conférence qui a réuni une pléiade cinéastes marocains et étrangers, a été l'occasion de présenter tout un panel d'approches liées à la relation entre le cinéma et l'histoire, autrement dit, entre le documentaire historique et sa représentation cinématographique.
Le film documentaire, en tant que genre cinématographique, fait appel à des voix et des mémoires et se base sur un récit relatant des faits historiques inspirés de la réalité d'un peuple ou d'un évènement, a fait savoir M. Sebti, ajoutant que l'interaction entre le cinéma et l'histoire se fait de manière "naturelle", puisque le septième art puise sa thématique des faits historiques.
Pour la cinéaste marocaine Nezha Drissi, le film documentaire est toujours au service de l'histoire, tout en étant un moyen de faire avancer les pensées et de "convoquer les archives de l'histoire humaine".
Les intervenants ont, par ailleurs, souligné qu'au-delà des aspects techniques du cinéma, cet art demeure un genre littéraire qui touche un large public, recourant à un panel d'approches sociales, historiques ou fictives pour refléter le fin fond des sociétés et leurs soucis.
La deuxième édition des Rencontres méditerranéennes cinéma et droits de l'Homme (6-9 avril), était aussi l’occasion de rendre hommage au défunt Ahmed Bouaânani. Outre la projection de films de réalisateurs de différentes nationalités, le programme de la manifestation comportait aussi des conférences sur des thèmes touchant au cinéma et aux droits de l'Homme.