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La 38ème édition du Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, qui se tient du 5 au 10 octobre, est marquée par la participation de 21 films à la compétition des courts métrages, dont deux marocains, a annoncé la direction du festival.
Il s'agit, selon le programme de cette édition, du film marocain "A la rencontre de l'âme" de la réalisatrice Kaoutar Benjelloun, une production égypto-marocaine marquée par la participation des célèbres acteurs Azelarab Kaghat, Souad Saber, Zouhair Ait Benjeddi, le mannequin ukrainien Diana Harkusha et Mehdi Ayouch. Les événements de ce film ont été tournés au Maroc et en Ukraine.
Le film «A la rencontre de l'âme» a remporté le Grand Prix de la 11e édition du Festival international de Meknès du cinéma des jeunes de Meknès.
Kaoutar Benjelloun, qui a grandi à Casablanca, a poursuivi ses études de commerce, marketing et administration des affaires en France. Sa première rencontre avec Mehdi Ayouch a eu lieu lors du tournage de la série télévisée « Notre histoire notre fierté » réalisée par Anouar Moatassim et produite par Medi 1 TV, où elle a joué le rôle d'une des épouses d'Al Mansour Addahbi, personnage joué par Ayouch dans cette série.
La deuxième œuvre marocaine en lice pour le prix du court métrage, est le film «MIMA» réalisé par Yasmine Mellouk.
Sont également en lice pour la compétition des courts métrages, «La veille du volcan», une production tuniso-égyptienne, réalisée par Abanoub Youssef, «Une tentative» de Pamela Nassour (Liban ) et «Au bord de la mer», réalisé par Wissam Al Jafari (Palestine). Le festival est marqué par la projection du film espagnol «La fiesta del fin del mundo» réalisé par Paula González, Gloria Gutiérrez, et Andrés Santacruz, du film « Un lieu d'été » d'Alexandra Mathieu (Grèce), en plus des films « L'hôte », du réalisateur Platz Stollar (Slovénie), et « Une crise » réalisé par Boris Vukovic (Croatie).
Le film marocain «La marchandise», réalisé par Mohamed Nasrat, participe à la compétition officielle du Festival, dans laquelle concourent 14 films.
Le jury de la compétition des courts métrages, présidé par la critique Maya Bogovich, comprend la réalisatrice Hala Khalil, l'artiste tunisienne Chakra Ramah, le réalisateur et auteur italien Enrico Chirasolo et la réalisatrice grecque Maria Lavi.
Bouillon de culture
Le comité de la 5ème édition du "Prix Al-Multaqa" de la nouvelle arabe 2021-2022 a révélé, mercredi, les oeuvres sélectionnées pour la longue liste qui comprend dix nouvelles d’auteurs issus de plusieurs pays arabes, dont le Marocain Anis El-Rafei.
Né en 1976 à Casablanca, M. El-Rafei est diplômé de la Faculté des lettres et des sciences humaines, spécialisé en linguistique et en critique littéraire moderne.
Considéré comme l’une des figures phares de la nouvelle au Maroc et dans le monde arabe, il a été choisi parmi les sept écrivains distingués pour participer au deuxième cycle du Prix international de la fiction arabe "Arab Booker".
Les organisateurs de ce Prix, parrainé par l'Université américaine du Moyen-Orient au Koweït, ont déclaré dans un communiqué que le président du conseil d'administration de l'université, Fahd Al-Othman, s’est dit satisfait du nombre de nouvelles reçues cette année qui s’élève à 241, consacrant ainsi la présence du Koweït sur la scène littéraire arabe.
Ce nombre, notent-ils, dénote un réel intérêt à participer et à concourir dans les genres de la nouvelle et du conte, précisant que les participants représentent un large éventail de styles et de courants littéraires.
Selon le communiqué, le jury a tenu compte de critères fondamentaux liés notamment à la cohérence des textes, l'unité du sujet, la valeur et la structure narrative, la force de créativité, la qualité du style et de la langue, la maîtrise des dialogues, entre autres.
La longue liste comprend 10 nouvelles, à savoir : "Le cirque des animaux délirant" d'Anis El Rafei (Maroc), "La Cité des miroirs" d'Al-Azhar Al-Zinad (Tunisie), "Un nuage duquel pend une corde épaisse" d'Amani Souleiman Daoud, "La valse du corbeau" de Youssef Damra, "Le pays de Takh Takh" d'Inaam Kajah Ji (Jordanie), "Le tigre qui prétend être Borges", de Dia Jubaili, "L’humour de l’écrivain" d'Abdellah Taher, "La terre des biens maudits", de Yasmine Hanouchou (Irak), "A la gloire des êtres" de Mohamed Rafie et "La saison des temps forts" de Yasser Abdellatif (Egypte).