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Comme d’habitude, l'armée algérienne, qui n’a pas fait cas de ce double meurtre, n'a pas émis de communiqué expliquant les circonstances de cet énième assassinat. Cette fois-ci, la bande de Rabouni, qui a coutume de tenter de justifier les crimes que commet l’armée algérienne, n'a pas, non plus, évoqué cette attaque, alors que, selon des témoins, les corps calcinés des deux jeunes hommes ont été transportés vers une destination inconnue, probablement vers l'une des casernes militaires en attendant leur enterrement dans une fosse commune sans en informer leurs familles.
L'incident, qui s'est produit à l'ouest des camps, a provoqué l’ire des jeunes des camps excédés par le silence assourdissant des dirigeants du Polisario et leur indifférence face à la multitude de meurtres perpétrés chaque jour par l’armée algérienne. La recrudescence du sentiment d'insécurité et la multiplicité d’attaques menées par l'armée algérienne contre des jeunes sont considérées par les séquestrés des camps comme une tentative de les effrayer et de les dissuader de tenter de circuler librement.
Des militants sahraouis ont accusé le gang de Rabouni de désinformation et de tentative de dissimuler, sinon de justifier le crime de l'armée algérienne afin de pousser les habitants des camps à abandonner l'idée de récupérer les corps des deux jeunes gens exécutés de sang-froid et en dehors de toute légalité par les éléments de l'armée algérienne.
Ahmadou El-Katab