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Ce détroit, par où transite entre un tiers et 40% du trafic maritime pétrolier mondial, est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 km environ, et de sa profondeur, qui n’excède pas soixante mètres. Réagissant à la menace iranienne, les Etats-Unis ont mis en garde Téhéran en affirmant qu’»aucune perturbation du trafic maritime dans le détroit d’Ormuz ne sera tolérée». Les Etats-Unis et certains pays européens, qui ont déjà adopté des sanctions contre les secteurs pétroliers, gazier et pétrochimique iraniens, envisagent des sanctions contre les exportations pétrolières de l’Iran à cause de son programme nucléaire controversé. Outre l’Iran, second producteur de l’Opep, les autres pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite, le Koweït, l’Irak, le Qatar et les Emirats arabes unis, exportent une partie de leur pétrole par ce détroit. Auparavant Les Etats-Unis ont qualifié d’»inacceptable» la menace de l’Iran de bloquer le passage par le détroit stratégique d’Hormuz.
«Le libre passage des biens et des services par le détroit d’Hormuz est vital à la région et à la prospérité mondiale», a déclaré le porte-parole de la 5è flotte américaine, basée à Bahreïn, le commandant Amy Derrick. La responsable militaire US, dont les propos ont été relayés par les médias US, a tenu à préciser que «toute partie qui cherche à mettre en péril la libre navigation à travers un détroit international se positionne au ban de la communauté des nations», ajoutant que toute action dans ce sens «ne sera pas tolérée». Large de quelque 40 km, ce canal est le passage obligé qui mène de et vers le Golfe arabique entre l’Iran et Oman. Son importance réside dans le fait que les cargos transportant du pétrole y transitent chaque jour.