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Des scientifiques parviennent à dresser des bactériesMaxisciences
Jeudi 15 Avril 2010
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Plus forts que les dresseurs de fauves, voici les dresseurs de bactéries. L'équipe du Pr Sylvain Martel du laboratoire de nanorobotique de l'École polytechnique de Montréal a réalisé un nouvel exploit mondial : faire accomplir à des bactéries vivantes la construction d'une nanopyramide. Ces ouvriers miniatures sont des bactéries magnétotactiques (BMT), des êtres unicellulaires possédant leur propre boussole interne, laquelle leur permet de se diriger en fonction des champs magnétiques. L'équipe du Pr Martel est ainsi parvenue à diriger les déplacements d'un groupe de ces bactéries grâce à des champs magnétiques contrôlés par un système informatique. Durant l'expérience, les bactéries ont transporté des nanobriques d'époxy et les ont assemblées en structure pyramidale, le tout en une quinzaine de minutes. Les chercheurs sont également parvenus à piloter un groupe de bactéries dans le flux sanguin d'un rat, à l'aide du même dispositif. Première dans le monde scientifique, cette construction d'un dispositif par des bactéries sous contrôle humain ouvre des perspectives prometteuses dans les champs de la médecine et de la bioingénierie. L'objectif des chercheurs est de permettre l'utilisation des bactéries à l'intérieur d'organismes vivants, en les faisant circuler par les voies sanguines. Par exemple, il serait envisageable de leur faire transporter des médicaments à l'intérieur de tumeurs, de les utiliser comme détecteurs d'agents pathogènes ou comme réparateurs d'organes... En 2007 déjà, les travaux du professeur Sylvain Martel avaient connu un retentissement mondial, lorsque son équipe s'était illustrée comme la première au monde à avoir dirigé in vivo un nanorobot à l'intérieur d'une artère. L'un des nouveaux projets auquel ces chercheurs travaillent actuellement est la construction d'un microrobot autonome, actionné par une puce rassemblant des éléments électroniques et des bactéries.
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