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Le traitement de référence de l'hépatite C ne conduit à une guérison complète que dans un cas sur deux. Il est pourtant très long, 6 à 12 mois, nécessite une injection sous-cutanée hebdomadaire et présente souvent des effets secondaires importants : syndrome grippal, amaigrissement, insomnie, perte de cheveux, dépression, anémie, etc. Une équipe de chercheurs de l'Inserm, de l'Institut Pasteur et de l'université Paris Descartes viennent heureusement d'identifier un indicateur prédictif fiable de l'efficacité du traitement. La société américaine Rules-Based Medicine va s'appuyer sur ces travaux, publiés dans The Journal of Clinic Investigation, pour mettre au point et commercialiser dans le courant de l'année un test pronostique. Les chercheurs ont en effet repéré que les malades ne guérissant pas sous traitement présentaient dans le sang une forme particulière, plus courte, d'une protéine appelée IP-10. Or un simple test sanguin permet de repérer sa présence.
S'il s'avère positif, les malades pourront se voir prescrire immédiatement des traitements supplémentaires à l'association classique d'interféron et de ribavirine. De nouveaux antiviraux dits «directs» ou «spécifiques» sont justement en train de voir le jour pour ces patients. Ils présentent de nouveaux effets secondaires mais permettent d'augmenter de manière très significative le taux de guérison.