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Ces sabotages sont devenus récurrents dans la périphérie de la ville de Minvoul, située non loin d’un parc national réputé pour ses troupeaux d’éléphants de forêt. Furieux, les villageois ont sollicité des réparations auprès du préfet de la localité. Mais aucune mesure immédiate n’a été proposée contre ces incursions dévastatrices. La dispersion des plantations agricoles, isolées les unes des autres, et le fait qu’elles ne soient pas toutes semées en même temps rendent très difficile le contrôle et les patrouilles par les autorités.
Pour éviter tout abattage des pachydermes ou abandon de villages, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a suggéré d’utiliser une arme naturelle, le piment.
Plusieurs tactiques peuvent être appliquées. Une première méthode consiste à planter une ceinture de piments rouges d’environ dix mètres de large autour des plantations. Une seconde est d’allumer des briques de piment fabriquées avec du crottin d’éléphant et du poivre moulu, le tout doit être placé à la lisière des champs. Allergiques à l’odeur, les éléphants s’éloigneraient de la fumée épaisse et âcre. Ils seraient donc maintenus à distance sans être mis en danger.
Cette méthode «douce» a déjà fait ses preuves au Kenya, en République Démocratique du Congo et au Zimbabwe et pourrait apporter une solution immédiate à l’exaspération des habitants.
Depuis 2002, au Gabon, treize parcs nationaux ont été créés couvrant 11% du territoire. Ces réserves étant très souvent surpeuplées par la faune, les éléphants en sortent pour trouver d’autres ressources alimentaires, en piétinant ou en engloutissant les récoltes des habitants.
Peu d’études ont été menées sur l’éléphant de forêt. Mais d’après les spécialistes, lorsque l’éléphant vieillit, il perd ses dents et ne peut plus consommer d’aliments durs. Il va donc développer une préférence pour les aliments doux telles que les cultures vivrières, particulièrement friand de maïs et manioc. En revanche, il ne mange pas épicé.