
-
SIA Paris 2025 : Le Maroc et la France renforcent leur collaboration en matière d’AgriDigital
-
La RAM renouvelle son partenariat avec le Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou
-
Jamâa Ouled Ghanem-Dar Lhamra: Levée de l'interdiction sur le ramassage et la commercialisation des huîtres collectées
-
Marché à terme interbancaire : Une aubaine pour les salles de marché des banques
-
Casablanca: La Chambre de commerce lance sa journée portes ouvertes
A l’occasion de la publication des résultats biannuels de la société cotée à la Bourse de Casablanca, les analystes financiers soulignent un effritement de 51,8% du résultat net consolidé d’Unimer à 50,7 millions de dirhams (MDH), pour une marge nette qui s’effiloche de 9 points à 8%.
En revanche, rapporte la MAP, le chiffre d’affaires consolidé ressort en hausse de 2,3% à 633,3 MDH, suite à l’augmentation de 6,3% des revenus d’Unimer ainsi qu’aux bonnes performances de ses principales filiales commerciales à l’étranger, ont-ils fait remarquer.
Dans un contexte marqué par une campagne de pêche faible et irrégulière avec une baisse de 10% des débarquements des pélagiques, une dégradation de 66% de ceux des anchois à 8 KT et une quasi-stagnation des débarquements des sardines à 453 KT, le résultat net part du Groupe (RNPG) se replie de 49,7% à 50,1 MDH, relève la même source.
Le semestre écoulé a également connu une forte concurrence des opérateurs nationaux et internationaux dans le secteur de la conserve de sardines (offre croissante) et une baisse des prix de vente sur les principaux marchés des semi-conserves d’anchois suite à l’offre abondante en provenance du Pérou sur le marché mondial, a-t-elle noté.
L’excédent brut d’exploitation (EBE) se détériore, ainsi, de 35,3% à 56 MDH sous l’effet de la chute de 94,3% de la variation de stocks de produits à 4,7 MDH, conjuguée à l’accroissement des prix des intrants, la forte pression sur les prix de vente à l’export et l’arrêt des bateaux de pêche pour maintenance périodique.
Par conséquent, la marge d’EBITDA recule de 5,1 points à 8,8%, au moment où le résultat d’exploitation se dégrade de 54,2% à 25,4 MDH, pour une marge opérationnelle qui perd 5 points à 4%, a-t-elle ajouté.
De son côté, le résultat financier atténue son déficit à -12,7 MDH, contre -18,1 MDH, suite vraisemblablement à une bonne maîtrise des charges financières et du bilan de change conjuguée à la remontée des dividendes des filiales performantes, telles qu’elles ressortent dans les comptes sociaux.
Le résultat non courant, lui, se déprécie de 52,1% à 36,3 MDH, impacté par la non-récurrence des plus-values réalisées suite à la cession de la société King Generation et à la revalorisation de la participation dans la société Retail Holding qui détient le contrôle de Label’Vie.
Sur le plan bilanciel, les comptes de la société laissent apparaître un repli de 3,5% du fonds de roulement à 260,2 MDH, une quasi-stagnation (+0,1%) du besoin en fonds de roulement (BFR) à 632 MDH, et une trésorerie nette qui creuse son déficit à -371,8 MDH, contre -361,7 MDH au 31/12/2016.
L’endettement net s’alourdit, quant à lui, de 4,7% pour un gearing de 48,6%, contre 44,8% à fin 2016.
En termes de solvabilité, le Groupe affiche un ratio DN / EBE annualisé en dégradation à 7,2x contre 4,8x à fin 2016, tandis qu’en social, le ratio charges d’intérêts / EBE se détériore à 51,2% contre 32,9% au S1 2016.
En termes de perspectives, un contexte conjoncturel favorable pour la campagne de pêche de sardines semble se confirmer au courant du 3ème trimestre de l’année en cours, ce qui pourrait impacter positivement les réalisations annuelles de 2017.
Le spécialiste de la conserverie devrait continuer à consolider sa stratégie d’investissement au niveau national par le lancement des travaux d’une nouvelle usine de transformation et de valorisation du poisson pélagique à Dakhla.
Par ailleurs, les analystes de BMCE Capital Bourse notent que suite à l’augmentation de capital de la société Retail Holding en février 2017, la participation du Groupe Unimer dans le capital du holding est passée de 7,27% à 25,31%.