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Pas plus tard que samedi dernier, deux entraîneurs du bled, et pas des moindres, se sont donnés en spectacle devant des témoins intéressés ou étonnés, dont des journalistes.
La conférence d’après-match est très appréciée en football dignement professionnel qui en a fait une pratique sacrée.
Elle est d’autant plus prisée qu’elle permet à chacun des entraîneurs concernés de présenter son approche ou interprétation du match, expliquant la victoire ou justifiant le nul ou la défaite.
Et bien sûr, tout cela doit se faire dans les règles de l’art, en évitant de monter sur ses grands chevaux, de se faire dangereusement vantards ou fanfarons et surtout, surtout, en respectant le collègue à côté.
Règles basiques que l’on a, semble-t-il, carrément oubliées à l’issue du match ayant opposé à Kénitra le KAC au WAC. Sans doute grisé par une victoire qu’il a dû attendre pendant très longtemps, l’entraîneur de ce dernier a estimé le résultat logique, puisque son groupe à lui « a dominé l’adversaire à tous les niveaux. »
Il n’en fallait pas plus pour que le collègue du KAC rougisse de colère. « Il y a la télé, a-t-il entonné. Et la télé ne peut pas mentir. Elle vous montrera bien qui a dominé pour de bon ». Certes, il n’a pas traité expressément Zaki Badou de menteur, mais c’était tout comme.
Egalement pour la saison en cours, Abderrahim Talib, tout content du nul obtenu à Casa face au Raja, s’est laissé aller jusqu’à déclarer que son équipe a exactement évolué comme l’Ajax du bon vieux temps. Ce qui n’a pas laissé indifférent José Romao qui s’est permis de lui faire remarquer que l’Ajax n’a jamais évolué avec dix joueurs derrière. Ce n’était pas pour plaire au premier bien sûr. Mais le plus rigolo dans l’histoire, c’est qu’un Abderrazak Khaïri, alors entraîneur de la JSM, avait boycotté la conférence programmée après Raja-JSM, par solidarité (sic) avec Talib.