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Des chercheurs du CNRS, de l'université de Toulouse, de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), du Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) ainsi que des universités d'Anvers en Belgique et d'Utrecht, aux Pays-Bas, ont croisé des données sur les poissons présents dans 1050 cours d'eau du monde.
Au cours des 150 dernières années, plusieurs centaines d'espèces ont été introduites aux quatre coins du globe, de manière fortuite, à des fins alimentaires ou même récréatives. L'introduction de ces poissons exotiques dans les cours d'eau aurait, d'après les chercheurs, entraîné une augmentation de la taille moyenne des communautés de poissons d'environ deux centimètres.
"Cette modification affecte avec modération, mais significativement la règle empirique de Bergmann. Cette règle générale, qui s'applique à la majorité des êtres vivants, exprime le fait que plus un organisme vit éloigné de l'équateur, plus sa masse corporelle est importante" explique l'IRD dans un communiqué.
L'introduction d'espèces exotiques dans les cours d'eau peut également affecter le fonctionnement des écosystèmes. Certains de ces grands poissons sont en effet des prédateurs tels que la truite, le black bass ou le silure, tandis que d'autres se nourrissent de détritus ou de végétaux. Or ces caractéristiques écologiques pourraient entraîner une modification de la chaîne alimentaire comme du recyclage de la matière organique.
"Les modifications de la taille moyenne des communautés observées dans les cours d'eau à l'échelle du globe pourraient donc aller de pair avec des modifications du fonctionnement des écosystèmes aquatiques" alertent les chercheurs.