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Selon les sources, les enquêteurs souhaiteraient ainsi «procéder à certaines vérifications».
Les obsèques de l’enfant se sont déroulées le week-end dernier dans la ville blanche.
Peu après les funérailles, Mohamed Jratlou s’était exprimé et avait énoncé son hypothèse concernant le décès de son fils, à partir des éléments fournis par l’autopsie.
«Selon moi, Younes a été enlevé le 25 octobre par quelqu’un qui l’a trouvé seul dans la rue. Le kidnappeur l’a sans doute gardé pendant plusieurs jours mais il a probablement paniqué lorsque des recherches massives ont été lancées. Il a sans doute étouffé mon fils à ce moment-là et l’a jeté dans l’eau», déclare-t-il aux journalistes.
L’enfant âgé de quatre ans avait disparu dans la nuit du 25 au 26 octobre dans la ville belge de Ploegsteert en s’échappant du domicile conjugal, à la suite d’une dispute entre ses parents. L’affaire avait vivement ému les habitants de la commune et l’ensemble de la communauté belge qui s’était mobilisée pour rechercher l’enfant. Le corps du petit Younes avait ensuite été retrouvé sans vie le 10 novembre dernier dans la rivière de La Lys à douze kilomètres de son lieu de résidence.
Après autopsie, il avait été établi que Younes n’était pas décédé des suites d’une noyade car aucune trace d’eau n’avait été retrouvée dans ses poumons. De plus, selon le père de l’enfant «il est quasiment certain que ce dernier est mort étouffé» et «qu’il est décédé à peine quelques jours avant d’être retrouvé», ce qui signifierait que l’enfant a bel et bien été séquestré pendant près de deux semaines. Les parents de l’enfant qui vivent séparés depuis sa disparition, vont probablement rester dans le Royaume jusqu’au début du mois de janvier.
En attendant, la commission rogatoire sera chargée de l’instruction judiciaire de l’affaire afin de lever le voile sur de nombreuses interrogations qui subsistent toujours à propos de la mort de Younes.