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Mohamed Boukrourou (41 ans), père de famille sans histoire, est décédé, le 12 novembre dans la localité de Valentigney, dans un fourgon de police où il a été embarqué après un différend dans une pharmacie pour des médicaments génériques.
Le parquet de Montbéliard indique, dans un communiqué, avoir “décidé de requérir la clôture de l’information ouverte en recherches des causes de la mort et d’ouvrir une information contre X du chef d’homicide involontaire”.
Cette décision, précise le communiqué, intervient après examen “du rapport final d’autopsie et des premiers éléments recueillis par les juges d’instruction”.
Selon la même source, “ce cadre procédural, garant de l’équilibre du droit des parties, doit permettre aux juges d’instruction d’approfondir les conditions dans lesquelles l’intervention des services de police s’est déroulée et d’établir si elle a concouru au décès de Mohamed Boukrourou”.
Auparavant, la procureure de la République de Montbéliard s’était limitée à l’ouverture d’une information judiciaire pour “recherche des causes de la mort”.
Mais la famille de M. Boukrourou avait décidé de se porter partie civile affirmant avoir constaté, à l’occasion de la toilette mortuaire, que le défunt avait “des bleus sur le visage et des lésions au niveau de la bouche et des joues”.
La Procureure de la République avait, toutefois, reconnu qu’”il y avait eu des mouvements de contention” lors de l’interpellation par les policiers de M.Bourkrourou.
Cependant, des témoins avaient affirmé que les policiers se seraient “assis sur le corps de Monsieur Boukrourou”, ce qui aurait entraîné une détresse respiratoire. Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), lui aussi partie civile dans cette affaire, a appelé les “plus hautes autorités de l’Etat à se saisir vigoureusement de ces graves manquements aux devoirs fondamentaux de la Police, concernant notamment les méthodes d’interpellation utilisées”.