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Agé à peine de 22 printemps et natif de Beni Mathar, Soufiane.S a été appréhendé samedi dernier «vers le coup de 3h30 du matin par des agents de la police locale de la mairie d'Aranjuez aux motifs de menaces, résistance et désobéissance à l'autorité. Selon les investigations préliminaires, le détenu s'est pendu dans le cachot du commissariat local», d’après le communiqué de la police judiciaire d'Aranjuez, rapporte la MAP.
Prenant acte de ce drame, les services consulaires marocains ont aussitôt tenu à présenter leurs condoléances à la famille de Soufiane.S et procédé aux «démarches auprès de la police et de la Garde civile espagnoles, sollicitant des informations sur la véracité de ces faits et sur les circonstances de ce décès».
Les proches de la victime n’ont pas été en reste, puisqu’ils ont réclamé l’ouverture d’une enquête afin de lever le voile sur cette mort, surtout que «des amis de leur enfant, tranquille et sans problèmes, leur avaient assuré qu'il avait été tabassé par la police».
Pour les médias ibériques, le scénario est tout autre et penche vers la trame du suicide : «Le jeune Marocain s'est pendu dans une cellule d'un commissariat de police d'Aranjuez à l'aide d'un tissu ou d'une ceinture en coton que la police n'avait pas découvert lors de la fouille corporelle à laquelle avait été soumis le défunt».
Version contre version de faits en attendant que la vérité soit dévoilée. Un drame qui s’ajoute à une série d’infortunes voire de tragédies qui frappent les ressortissants marocains vivant en Espagne ou tout simplement de passage dans ce pays. Les cas de désagréments sont légion au point qu’il est légitime de se demander si ces malheurs ne s’opèrent pas selon une cadence régulière, s’amplifiant avec la saison estivale marquée par la traversée des immigrés marocains du sol ibérique.