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Les rencontres tenues avec les services de l’ambassade et l’ambassadeur de France, jeudi 24, le secrétaire général du Supmae-FSU à Paris et les responsables des agents locaux, n’ayant abouti à rien de concret, les syndicats appellent les agents français et marocains soumis au droit local à une grève reconductible ce lundi. Avec l’organisation d’un sit-in devant l’ambassade de France au Maroc. Vu que ces réunions n’ont pas « apporté de réelles avancées concernant les doléances des agents de droit local français et marocains exerçant dans les différents services au Maroc », estiment-ils.
Pour l’essentiel, les revendications portent sur l’amélioration du pouvoir d’achat des agents du réseau diplomatique, consulaire et culturel au Maroc et l’attribution inégalitaire des revenus en fonction du statut (contrats locaux IF/AEFE/ambassade/expatriés) et le manque de dialogue social sur les engagements tenus par l’ambassade en 2008 en faveur des agents.
Il est notamment question d’une augmentation générale des salaires avec une mesure immédiate de revalorisation de 5% et l’octroi d’un treizième mois pour tous les agents exerçant au sein de l’ambassade et de ses services de rattachement; l’arrêt immédiat des suppressions de postes et licenciements opérés au Maroc et l’équité dans le traitement entre les différentes catégories de personnel, dans le cadre d’une harmonisation et la mise en œuvre d’une vraie politique sociale répondant aux besoins des agents de recrutement local, notamment dans les domaines de la couverture sociale.
S’ajoutent à ces revendications, « la refonte de la grille de salaires du réseau diplomatique et consulaire de 2003, en s’inspirant de ce qui se pratique actuellement dans les missions diplomatiques européennes accréditées au Maroc, notamment celle de l’Union européenne ou de l’AEFE ainsi que la refonte de la grille de salaires des Instituts français au Maroc, appliquée depuis 1995 », soulignent en substance les syndicats. Qui appellent aussi à « la transparence la plus complète concernant l’exercice de fusion des Instituts français au Maroc avec le service de coopération et d’action culturelle envers les agents concernés par cette mesure de réforme et présentation de la cartographie des nouveaux métiers ainsi que la mise en place de formations adaptées pour les personnels ».
Soulignons que les agents des services français au Maroc avaient observé jeudi 10 février courant une grève de 24h pour les mêmes motifs. Autant dire que le bras de fer continu.