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Initié avec la participation d'experts nationaux et internationaux, décideurs, économistes, professionnels de la santé, monde associatif et grand public, cet évènement avait pour objet d'échanger des points de vue sur la notion du capital immatériel en santé, permettant une meilleure compréhension de la perception du sujet.
A cette occasion, le directeur de l'ENSP, Chakib Nejjari, a rappelé que le Maroc dispose de « hautes compétences et de ressources humaines très importantes» dans le secteur de la santé, tout en appelant à leur évaluation pour « permettre d'élever le niveau de ce secteur» .
« Le Maroc dispose également de nombreux établissements sanitaires publics et privés. L'évaluation du capital immatériel de ces institutions permettra sans doute d'améliorer le secteur de la santé dans notre pays», a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP.
De son côté, le Dr. Jean-Pierre Chauffour, économiste principal pour le Maroc et coordonnateur des échanges régionaux, Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de la Banque Mondiale, a expliqué le lien entre la santé et les différents éléments composant le capital immatériel en général.
Parmi ces éléments, une importance particulière a été accordée par M. Chauffour au capital constitutionnel (libertés économiques, droits individuels, justice) et au capital social (respect des minorités, diversité d'opinion, égalité des chances).
Les intervenants, lors de ce débat, ont suggéré des propositions concrètes à mettre en œuvre pour améliorer la politique sanitaire au Maroc et assurer son efficacité et pertinence. Dans ce sens, des questions relatives à l'importance de la bonne gouvernance du système et à l'efficience de la gestion des dépenses publiques, ont marqué le débat.
Le renforcement de la santé publique de base, notamment celle de l'enfant, de la mère et préventive, ainsi que l'accès équitable aux services de santé de qualité ont été également parmi les sujets évoqués pendant cette rencontre.
Selon la Banque mondiale, « le capital immatériel du Maroc est passé de 73 % de la richesse globale en 2000 à 76 % en 2013, un niveau proche de celui des pays développés, à revenus élevés». La nécessité de retenir ce capital devrait être parmi les critères fondamentaux dans l'élaboration des politiques publiques, afin que tous les citoyens puissent bénéficier des richesses de leur pays, précise la Banque mondiale.