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Réalisée par Innocenti, le centre de recherche mondial du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'étude relève une forte augmentation de la pauvreté des enfants dans 40 des pays les plus riches du monde entre 2014 et 2021.
En analysant les politiques de pension alimentaire pour enfants au sein du groupe des économies développées, le rapport fait observer que malgré une diminution globale de la pauvreté de près de 8% sur une période de sept ans, plus de 69 millions d'enfants vivaient encore dans des ménages gagnant moins de 60% du revenu national moyen.
"Les impacts de la pauvreté sur les enfants sont à la fois persistants et dommageables", a indiqué le directeur d'Innocenti, Bo Viktor Nylund, cité dans le rapport. L’UNICEF note en outre que les enfants vivant dans la pauvreté ont moins de chances de terminer leurs études, précisant que dans certains pays, une personne née dans une zone défavorisée est susceptible de vivre huit à neuf ans de moins qu'une personne née dans une zone riche.
Pour pallier cette situation, les auteurs du rapport recommandent d’élargir de toute urgence la protection sociale des enfants, de leur garantir un accès à des services de base de qualité et de créer des opportunités d’emploi avec des salaires adéquats et des politiques favorables à la famille.
“Les prestations en espèces ont un effet immédiat sur la réduction de la pauvreté.
Les décideurs peuvent soutenir les ménages en augmentant les dépenses consacrées aux prestations familiales”, a estimé M. Nylund.
L’étude de l’UNICEF a focalisé sur les États membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques et de l'Union européenne.