Coupe de la Ligue : Lyon, Nice et Lorient rejoignent l'OM

Lyon et Nice ont conjuré le sort mercredi soir pour arracher leur billet pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue, où figureront également Lorient et Marseille.
Les Lyonnais, opposés aux champions de France en titre lillois, sont parvenus à se qualifier (2-1) bien que réduits à dix pendant près de 80 minutes.
De son côté, Nice, mené au score à trois minutes de la fin des prolongations par Dijon, a poussé son adversaire jusque dans ses derniers retranchements pour finalement s'imposer au terme d'une séance de tirs au but (3-3, 5 tab à 3).
Enfin au Mans, Lorient a connu une soirée beaucoup plus tranquille en disposant des Sarthois (1-0), imitant ainsi Marseille, qui s'était facilement qualifié mardi sur la pelouse de Caen.
Sur le terrain, le choc de ces quarts de finale entre l'Olympique Lyonnais et le Losc a tenu toutes ses promesses en termes de jeu et de rebondissements.
Après une entame de match équilibrée, les Lyonnais se sont très vite retrouvés en difficulté lorsque l'arbitre de la rencontre, Laurent Duhamel, a décidé d'exclure Mouhamadou Dabo pour un tacle sur Laurent Bonnart.
Remontés par cette décision injuste à leurs yeux mais vite étouffés par la supériorité numérique lilloise, les hommes de Rémi Garde ont plié dix-huit minutes plus tard sur un mouvement lancé par Eden Hazard et conclu par Joe Cole, d'une frappe en force du pied droit (28e).
Orgueilleux, les Lyonnais sont parvenus à recoller au score juste avant la mi-temps, après un coup franc repoussé dans les pieds de Kim Källström (41e).
Pressé en deuxième mi-temps, l'OL a fait preuve d'un réalisme à toute épreuve en marquant sur sa première action dangereuse depuis le retour des vestiaires par l'intermédiaire de Lisandro Lopez, l'idole de Gerland (65e).
A Nice, les supporters des deux camps n'ont pas non plus été en reste et comme à Lyon, sont passés par tous les états.
Promis à une défaite sur leur pelouse après un but inscrit sur penalty à la 117e minute par le Bourguignon Eric Bauthéac, les Niçois ont en effet forcé le destin en marquant à peine deux minutes plus tard sur un coup franc rageur signé Fabian Monzon, un but synonyme de séance de tirs au but.
Dans l'épreuve fatidique des penalties, les Dijonnais, qui ont pourtant mené au tableau d'affichage trois fois au cours de la rencontre, ont fini par craquer par l'intermédiaire de Younousse Sankharé, laissant ainsi le public niçois chavirer de bonheur devant un tel retournement de situation.
A l'issue du match, l'entraîneur bourguignon Patrice Carteron a exprimé sa colère envers le corps arbitral, coupable selon lui d'avoir accordé généreusement le coup franc qui a débouché sur l'égalisation niçoise en toute fin de rencontre.
"J'ai du mal à digérer cette élimination car je crois que ce soir il aurait fallu être héroïque pour gagner dans ces conditions. Il y a eu une fois de plus des décisions exceptionnelles à quelques secondes de la fin", a-t-il déclaré.
"J'ai le sentiment qu'à l'extérieur il y a systématiquement des décisions lamentables contre nous (...) Quand c'est Marseille, on ne siffle pas ce genre de faute. Là, on était à Nice et on a l'impression que l'arbitre avait peur de ne pas pouvoir repartir", a-t-il ajouté.
Loin d'un tel scénario hitchcockien, Lorient a disposé du Mans (1-0), dernier représentant de Ligue 2 à ce stade de la compétition, grâce à un but tardif inscrit par l'ancien Gunner Gilles Sunu (70e).